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Pour assurer la pérennité de la route des Frontières

durée 4 décembre 2008 | 10h03
  • Le 18 novembre dernier, la Corporation touristique de la route des Frontières s’est engagée, par son plan d’action, dans une année qui doit assurer le renouvellement du contrat de la Route des Frontières, pour une durée de 5 ans, soit de 2009 à 2014.

    De fait, en juin 2009, la Corporation devra déposer une demande de renouvellement de route touristique auprès du Comité national de signalisation des routes et circuits touristiques de Tourisme Québec. Pour le dossier du renouvellement, les réalisations des 5 dernières années seront considérées. Aussi, on tiendra compte des actions mises en place depuis le dépôt du rapport d’évaluation rédigé par Tourisme Québec, lequel rapport fait suite à la visite d’évaluation effectuée les 18 et 19 juillet 2007.

    Préserver la qualité des paysages 
     
    Dans ce rapport, l’appréciation parfois négative des paysages traversés interpelle et peut nuire au renouvellement du contrat. La préservation des paysages visibles des routes touristiques est un élément considéré dans l’évaluation des routes touristiques. Dans ce contexte, cela demande de mettre en  place des moyens pour préserver, voire même améliorer, la qualité du paysage en bordure de la route touristique. Pour ce faire une concertation entre tous les intervenants et les supporteurs devra déboucher  sur des actions concrètes de mesure à préserver la qualité des paysages le long de la route.

    De plus, la Corporation touristique de la route des Frontières, étant gérée par des bénévoles, se donne comme mandat de travailler à sa pérennité. Les instances décisionnelles seront interpellées pour trouver des pistes de solution permettant la continuité et le développement de cette infrastructure de diversification économique.

    Tout au cours de cette année, la Corporation touristique continuera à assurer l’harmonisation des actions de promotion et de développement touristique de la Route des Frontières : la promotion des activités, l’appui au développement de l’offre et la sensibilisation de la population, du milieu touristique, tant local que régional.

    commentairesCommentaires

    1

    • GTQR
      Guy Théberge, Québec. Résident saisonnier de Pohénégamook.
      temps Il y a 16 ans
      J'ignore dans quelle mesure les municipalités traversées sont impliquées dans ce Comité touristique. Elles devraient établir des normes plus strictes sur la rénovation des maisons. Comme ailleurs, la région est victime d'une «mode» où l'on sacrifie l'architecture et les matériaux d'origine pour se rabattre sur des matériaux moins chers mais qui «uniformisent» les bâtiments. Une municipalité perd ainsi beaucoup de son originalité. Il est peu probable que les municipalités concernées se voient un jour décerner une place parmi le palmarès des plus beaux villages du Québec! Bien sûr, le Transcontinental ne pourra pas rivaliser avec les plus vieux villages qui jalonnent la route 132 dans le secteur de Kamouraska. Pourtant, avec des villages plus jeunes, marqués surtout par l'industrie forestière, les municipalités ont déjà eu plus de cachet. Il suffit de consulter des photos anciennes pour constater comment on savait faire du beau avec les matériaux disponibles alors. De belles résidences ont été massacrées par des «rénovateurs» sans goût et donc sans culture et sans connaissance du passé. Ils auraient bien fait d'être conseillés par des spécialistes de l'urbanisme rural. Encore faudrait-il que nos municipalités manifestent un réel souci à cet égard et recourent à des ressources extérieures. On a parfois l'impression qu'un «compresseur» est passé dans la région, chassant le bon goût. Il suffirait de s'inspirer de nos voisins du Kamouraska pour retrouver une certaine fierté pour ce qu'ont bâti nos ancêtres. Certes, ils avaient peu de sou, mais ils avaient du goût. Aurions-nous, par hasard, perdu le respect de ce qu'ils nous ont laissé en héritage? Notre mémoire semble bien courte. Bravo et longue vie au Comité de la route des Frontières.
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