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La méthode Feldenkrais rejoint plus de 500 adeptes dans la MRC de Rivière-du-Loup

durée 22 décembre 2008 | 00h00
  • Disponible depuis deux ans dans la MRC de Rivière-du-Loup, la méthode Feldenkrais d’apprentissage du mieux-être et de la conscience de soi gagne de plus en plus d’adeptes. Plus de 500 personnes s’y sont inscrites individuellement ou en groupe depuis janvier 2007.

    Aux antipodes des pratiques habituelles de médecine douce, de détente et de relaxation, la méthode Feldenkrais responsabilise les élèves quant à leur condition et les aide à acquérir des principes d’autonomie en amélioration globale de leur santé.

    On compte une trentaine de praticiens et enseignants de la méthode Feldenkrais au Québec, mais seulement deux à l’extérieur de la périphérie de Montréal. Ces deux praticiennes sont établies au Bas-Saint-Laurent, dont Sandra Belzil, qui exploite un studio de pratique et de formation à Rivière-du-Loup. Plus jeune praticienne Feldenkrais au Québec, Sandra Belzil est diplômée en danse-interprétation du cégep de Sainte-Foy. Elle a suivi quatre années de formation spécialisée au Feldenkrais Institute de New-York pour devenir praticienne certifiée.

    Sandra Belzil est la seule praticienne québécoise présentement inscrite à des études supérieures spécifiques en éducation somatique, volet Feldenkrais, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est membre de l’Académie des naturopathes et naturothérapeutes du Québec, siège au conseil d’administration de l’Association Feldenkrais Québec et est une des deux seules enseignantes québécoises certifiées du programme Des os pour la vie. Son initiative lui a permis de remporter un prix Chrysalides de la Jeune Chambre de Rivière-du-Loup en 2008.

    Pour Sandra Belzil, « toutes les formes de soins orientées vers le mieux-être sont bénéfiques, mais elles sont plutôt passives en ce sens que la personne reçoit un traitement sans y participer. La méthode Feldenkrais se distingue parce qu’elle est active. Elle apprend aux personnes à assumer la responsabilité de leur mieux-être et les implique dans un processus de revitalisation à long terme. On y enseigne des moyens pour que les élèves deviennent autonomes quant à leur santé physique, sensitive, psychologique, intellectuelle et spirituelle. Il n’y a pas de recette magique; chaque personne apprend à son rythme ce dont elle a besoin pour améliorer sa santé au quotidien. Tout l’apprentissage est fondé sur la connaissance de soi et la maîtrise des mouvements bénéfiques pour le corps et l’esprit, que ce soit en démarche individuelle ou en atelier de groupe. »

    Selon Sandra Belzil, la méthode Feldenkrais a une influence bénéfique sur les maux de dos, les tensions musculo-squelettiques, les douleurs chroniques, les troubles sensorimoteurs, le stress, l’anxiété et l’insomnie. Elle permet aussi d’améliorer la posture, l’équilibre, la mobilité, la souplesse, la respiration, la coordination et la perception de soi. La formation peut être offerte dans un contexte global ou plus spécifique, en abordant des thématiques précises correspondant aux besoins des élèves. Madame Belzil précise : « La méthode Feldenkrais n’est pas un traitement, c’est un enseignement qui s’adresse à toute personne désirant améliorer sa condition de vie et s’investir dans une démarche de prise de conscience. Pour utiliser une paraphrase, le Feldenkrais ne nourrit pas les gens, il leur apprend à se nourrir. »

    La méthode Feldenkrais a été créée par l’ingénieur-physicien Moshe Feldenkrais, né en Ukraine en 1904 et décédé à Tel-Aviv en 1984. Par des séries de mouvements stratégiques, cet enseignement invite l’élève à prendre conscience de ses habitudes et de ses attitudes corporelles, et à apprendre à bouger autrement pour améliorer sa condition. Moshe Feldenkrais a défini sa méthode en énonçant un principe voulant que « si on sait ce que l’on fait, on peut faire ce que l’on veut. » Sandra Belzil conclut : « En ces temps de stress, de tension et de hautes exigences de productivité, la méthode Feldenkrais peut être bénéfique non seulement aux individus, mais aussi aux entreprises qui doivent préserver leur capital humain. »

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