Des pompiers de la régie intermunicipale Kamloup ont récemment été diplômés « Pompier 1 » de l’École nationale des pompiers du Québec. Afin d’être en mesure de faire face aux nombreuses conditions rencontrées sur le terrain lors d’opérations, les pompiers ont donc appris à manier des équipements relatifs à l’eau, à raccorder une autopompe à diverses sources d’eau, à se servir d’un appareil respiratoire et surtout comment se comporter et agir à chaque phase d’un feu.

Il s’agit d’une formation de 275 heures, obligatoire depuis septembre 2005 pour toute personne désirant exercer le métier de pompier dans une municipalité de moins de 25 000 habitants. La formation est étalée sur 10 cours. Le weekend du 13 et 14 décembre, les pompiers de Kamloup étaient de retour en « classe » pour une formation sur les techniques de désincarcération.

Le reste du groupe comprenant : Stéphane Dubé, (instructeur), Claude Beaulieu, Daryl Beaulieu, Frédéric Bérubé, Marc Blanchette, Patrick Blier, Steeve Desmeules, Éric Frazer, Sylvain Frégeau, Mario Hains, François Isabel, Francis Laforest, Richard Laplante, Robin Laplante, Nicolas Mercier, Vincent More, Martin Vallée, Bruno Bélanger, Steeve Brousseau, Samuel Drapeau, Kevin Roussel et Dave Soucy.
Photo : Courtoisie

« Il s’agit d’une spécialisation d’une durée de 24 heures qui vient consolider leur apprentissage et nos pompiers seront prêts à intervenir de façon sécuritaire selon les règles de l’art sur l’ensemble du territoire de la Régie Kamloup », souligne le directeur de la régie Kamloup, Yvan Rossignol. La formation s’est déroulée sur les lieux de Pièces d’auto GRD de Cacouna.

KAMLOUP
La Régie intermunicipale Kamloup, qui est en opération depuis le 1er janvier 2007, regroupe sept brigades incendie provenant de Notre-Dame-du-Portage, Saint-Antonin, Saint-Modeste, Saint-Alexandre, Saint-Joseph, Saint-André et Sainte-Hélène. La régie regroupe donc pas moins de 92 pompiers qui sont appelés à collaborer et qui desservent près de 10 000 citoyens.

« Une telle formation nous permet de tous fonctionner de la même façon, d’être tous sur la même longueur d’onde. C’est important qu’il n’y ait pas de disparité entre les sept casernes, il en va de la sécurité des pompiers et de la réussite de nos interventions », souligne M. Rossignol.