Nouvelle directive de la CSST : Les paramédics de la région sont peu concernés
La semaine dernière, un quotidien de la région de Québec mettait en lumière la nouvelle règle mise en vigueur par la CSST obligeant les ambulances « Mirage » à circuler à des vitesses moindres que celles permises par la loi.
Une règle qui ne s’applique qu’à un seul type de véhicule et dans un cas bien précis, lors des transferts interhospitaliers. Le texte du quotidien donne la ville de Lévis en exemple. Désirant rassurer la population, la Coopérative des paramédics du Grand-Portage a tenu un point de presse afin de rassurer la population que la réalité de Lévis n’est pas comparable à la situation qui prévaut dans la région.
Le nouveau relationniste de la Coopérative des paramédics du Grand-Portage, Joël Dubé, a tenu d’entrée de jeu à éliminer tout doute possible. « Lévis ne compte que des ambulances de type Mirage et cette règle de la CSST ne s’applique qu’en cas de transfert. La Coopérative ne compte qu’une seule ambulance de ce type qui n’était pas, de toute façon, utilisée pour les transferts préhospitaliers », a-t-il souligné.
Ces ambulances en question sont des Ford Econoline sur châssis E-350. Ce sont ces véhicules seuls qui sont visés par la CSST. « La réglementation de la CSST ne s’applique que lorsqu’il y a trois escortes ou plus à bord, un chiffre qui est atteint rapidement, c’est la raison pour laquelle notre coopérative n’utilise que des ambulances de type camion cube pour ce type de transport », ajoute M. Dubé.
Il faut comprendre que les trois escortes, soit par exemple un médecin, une infirmière et un inhalothérapeute s’ajoute au patient lui-même ainsi qu’aux deux ambulanciers. Il est donc question de six passagers et de l’équipement nécessaire à la survie du patient. Il faut bien comprendre qu’il est ici question d’un transfert et non d’un appel d’urgence.
C’est une véritable chance pour la population du KRTB puisque si les coopératives étaient équipées, comme c’est le cas à Lévis, de Ford Econoline, la réglementation les forcerait à circuler à un maximum de 80 km/h sur l’autoroute 20. Une vitesse qui semble contradictoire à celle que demandent des situations d’urgence.
« Ces véhicules sont de plus petites dimensions et il n’y a qu’une simple roue à l’arrière pour supporter le poids du véhicule et du coup, le poids de charge est plus limité. Nos cubes, étant plus gros et ayant une capacité de charge plus importante, ne sont pas visés par la CSST et notre Mirage ne sert qu’en cas d’urgence », fait remarquer le relationniste.
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