Le chef d’accusation qui pesait contre Donat Ringuette, cet individu qui avait été arrêté à la suite de la découverte du corps de son ex-conjointe, Jocelyne Plourde, en juin dernier, à Edmundston, a été retiré.

Monsieur Ringuette, un homme de Sainte-Anne-de-Madawaska âgé de 67 ans au moment de son arrestation, était accusé d’avoir commis des voies de fait graves sur la victime, en la blessant et en mettant sa vie en danger. Il était passible d’emprisonnement pour une période maximale de 14 ans.
La Couronne a retiré son accusation peu avant Noël, après la révision du dossier et des résultats de l’autopsie, faute de preuves suffisantes.

En attendant le début de l’enquête préliminaire, qui a été remise à quelques reprises et qui n’a finalement jamais eu lieu, le juge Georges Pérusse avait accepté que l’accusé recouvre la liberté, sous certaines conditions.
Le procureur de la Couronne, Me Pierre Roussel, a cependant souligné que cette affaire n’est pas encore classée. « L’enquête policière se poursuit », a-t-il commenté.

Originaire de Mont-Joli, au Québec, Jocelyne Plourde était âgée de 54 ans. Elle demeurait à Edmundston depuis quelques années. Au moment de son décès, elle habitait un appartement dans l’est de la ville, sur la 35e Avenue, seule. C’est là que son corps a été découvert, le 5 juin.

Le directeur adjoint de la Force policière d’Edmundston, Percy Picard, avait alors révélé que puisque certains signes à l’intérieur de la résidence permettaient de croire à des actes de violence, une enquête a immédiatement été instituée. Les soupçons s’étaient rapidement tournés vers l’ancien conjoint, Donat Ringuette. Le suspect s’était fait mettre la main au collet le même jour, en soirée, dans la région de Lac Baker. Il ne s’était pas opposé à son arrestation.

Monsieur Picard a confirmé que l’homme était déjà connu des milieux policiers. La police a également confirmé que Donat Ringuette et Jocelyne Plourde avaient déjà formé un couple et habité ensemble les lieux du drame. Leur séparation était récente.