L’avenir de Mario Dumont comme député se compte en mois
Bien qu’il n’a aucunement voulu dévoiler la date où il quittera définitivement ses fonctions comme chef de l’Action démocratique du Québec et comme député de Rivière-du-Loup, Mario Dumont avoue toutefois que cela se fera dans les mois à venir, avant la fin de la présente année.
D’ici là, il confirme vouloir se consacrer à 100 % à ses fonctions. Lundi , il a d’ailleurs fait connaître ses priorités pour 2009, bref les projets qu’ils voudraient bien voir se réaliser avant la fin de son règne.
Alors qu’il tend davantage à déléguer des tâches au sein de son parti en vue de son éventuel départ, à Rivière-du-Loup, Mario Dumont assume pleinement ses fonctions de député et continue de plancher sur différents dossiers.
Il est resté muet quant à son éventuel successeur, mais il veillera à appuyer la personne qui défendra les couleurs de l’ADQ au sein de la circonscription lorsqu’il aura définitivement tourné la page et que le processus d’élection d’un autre député sera enclenché. Quant à savoir s’il a reçu des offres, il a été clair, cela reste de l’ordre privé.
MRC des Basques
Parmi ses projets prioritaires figurent dans un premier temps la construction de la mini-centrale hydroélectrique à Trois-Pistoles, un dossier qu’il juge primordial pour la MRC des Basques. Pour M. Dumont, il est temps que le gouvernement passe à l’action dans ce projet. Il est d’avis que sa réalisation permettra à la MRC de bénéficier de revenus substantiels et ainsi financer des projets de développement et une partie de son plan de relance. Il a précisé que deux projets prometteurs sont déjà bien amorcés, soit La Coopérative de solidarité des Basques Les Bioproduits de Sainte-Rita et le Miscanthus giganteus d’Agritech 2000 de Saint-Éloi.
Dans les faits, M. Dumont souhaite que la MRC des Basques soit mieux outillée pour faire face aux effets de la crise économique, un sujet qui le préoccupe particulièrement. Il croit pertinemment qu’il faut se questionner à l’idée de minimiser les impacts d’une telle crise. En ce sens, il est d’avis que le gouvernement doit notamment investir dans des projets réalisés en partenariat avec le secteur privé, qui demandent un investissement minime de la part du gouvernement mais qui génère beaucoup d’argent.
Carrefour maritime
Le dossier du Carrefour maritime de Rivière-du-Loup est également à l’agenda de Mario Dumont. Il juge qu’il est d’une importance majeure pour l’économie de la ville et de la région, par l’influence qu’il permettra d’exercer pour l’accueil et la rétention touristique. Constant dans ses interventions, il croit une fois de plus qu’en période de difficultés économiques, il devient d’autant plus indispensable de convaincre les voyageurs de séjourner chez nous plus longuement et de les inciter à découvrir tous les attraits de notre région.
Maison Desjardins de soins palliatifs
En ce qui a trait à la Maison Desjardins de soins palliatifs du KRTB, Mario Dumont réclame un règlement du financement récurrent pour son fonctionnement. Alors qu’il a salué cette initiative de nombreux bénévoles qui ont permis la réalisation de ce projet qui a entraîné la mobilisation de toute la communauté, il maintient que c’est maintenant à l’Agence et au ministère de la Santé d’investir.
École de musique de Rivière-du-Loup
D’autre part, M. Dumont souhaite que l’École de musique de Rivière-du-Loup obtienne gain de cause dans son dossier de relocalisation. Après l’accord de principe annoncé par la ministre de la Culture au printemps dernier, il croit qu’elle doit maintenant confirmer sans plus attendre les sommes nécessaires à sa réalisation.
Mario Dumont entend également demeurer vigilant dans d’autres domaines qui influencent grandement l’économie de notre région, notamment les secteurs manufacturiers, forestiers et agricoles.
À l’aube d’une courte session parlementaire où l’économie y occupera toute la place, Mario Dumont attend également avec impatience le dévoilement des chiffres entourant le dossier de la Caisse de dépôt. Il appréhende les répercussions reliées aux dévoilements des résultats. « Il faut connaître l’état de la situation », maintient-il depuis un bon moment déjà.
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