Jean D’Amour plaide coupable
L’ancien maire de Rivière-du-Loup et président du Parti libéral du Québec, Jean D’Amour n’a plus de permis de conduire. Le 19 décembre dernier, M. D’Amour a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies et a été condamné la journée même. Une nouvelle rendue publique le mercredi 4 mars qui a eu l’effet d’une bombe dans la région.
C’est le 24 septembre dernier que le président du Parti libéral du Québec a été intercepté à Québec, à la suite d’un souper avec des amis. M. D’Amour a alors été arrêté et conduit au poste de police du Service de police de la Ville de Québec. Son taux d’alcoolémie était alors supérieur à la limite permise par la loi de 0.08 mg/L.
Rejoint par Info-Dimanche le mercredi 4 mars en début d’après-midi, Jean D’Amour ne s’est pas défilé. La voix basse et sans le timbre énergique qu’on lui connaît, l’homme dit regretter son geste. « C’est un geste que, si je pouvais revenir en arrière et ne pas commettre, évidemment que je le ferais. Malheureusement, j’ai commis une erreur et je l’assume. Je regrette, je suis déçu de ce que j’ai fait et j’en retire une grande leçon », souligne le politicien.
M. D’Amour ajoute qu’il s’agit là d’un comportement en totale contradiction aux valeurs qu’il tente de transmettre à ses quatre enfants. Mais au-delà du repentir sincère, Jean D’Amour n’est pas du genre à baisser les bras. « J’ai 45 ans, ma vie continue. Je travaille pour BPR et je suis toujours le président du Parti libéral. Au moment de l’incident, j’ai avisé le premier ministre et j’ai toujours son appui », ajoute-t-il.
L’ancien maire de Rivière-du-Loup affirme que cela n’influencera en rien sa décision de prendre part ou non lors de l’élection partielle qui aura lieu dans le comté de Rivière-du-Loup.
COMMUNIQUÉ
Par voie de communiqué, le président du PLQ a aussi déclaré : « J'ai commis une erreur en septembre dernier que je regrette au plus haut point, encore aujourd'hui. J'assume entièrement mes gestes et en accepte les conséquences. Je suis profondément désolé pour tous les gens et mes proches qui ont pu être déçus par cette histoire », a écrit M. D'Amour.
SENTENCE
M. D’Amour a été condamné à verser une amende de 1 200 $ en plus de voir son permis suspendu pour une période d’un an. De plus, il lui a fallu attendre trois mois avant d’obtenir un permis restreint et de voir son véhicule équipé d’un dispositif de détecteur d’alcool.
Selon nos informations, Jean D’Amour doit se présenter à nouveau en cour le 20 mars prochain. Une condamnation pour conduite avec facultés affaiblies entraîne systématiquement l’ouverture d’un dossier criminel.
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