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Une vidéo pour la sauvegarde de la rivière Trois-Pistoles

durée 24 mars 2009 | 00h00
  • Tel qu’annoncé la semaine dernière, le regroupement « Oui à la rivière Trois-Pistoles » a présenté le mercredi 18 mars une vidéo du même nom. Le document s’adresse directement au premier ministre du Québec, Jean Charest, ainsi qu’aux ministres Lyne Beauchamp et Claude Béchard.

    « Après 40 jours de siège sur la rivière Trois-Pistoles, le gouvernement mettait fin aux minicentrales privées. On se retrouve six ans plus tard au même endroit et j’ai l’impression qu’on revient en arrière », y raconte celui qui s’est littéralement suspendu au-dessus de la rivière, Mikaël Rioux.

    Le document visuel d’une durée de 5 minutes 22 secondes relate les efforts effectués à l’époque pour mettre fin au projet de la minicentrale. On y relate aussi les acquisitions faites, tel le sentier national, la création de la passerelle qui surplombe les chutes et le premier festival environnemental, l’Échofête.

    « Le projet de minicentrale devait rapporter 25 000 $ à la communauté alors que le promoteur privé faisait 20 fois plus d’argent, l’Échofête rapporte 250 000 $ en retombées économique dans la région », y souligne aussi M. Rioux. Ce dernier soutient que le festival crée trois emplois, contre 0,5 pour le projet de barrage.

    CORRECTIF
    Par ailleurs, une erreur s’est produite dans le texte concernant la relance de la centrale hydroélectrique parue dans notre édition de la semaine dernière. En faisant allusion à des propos émis par le journaliste du journal Le Devoir, Louis-Gilles Francoeur, la formulation utilisée pouvait laisser croire que le gouvernement a déjà cédé les droits du site alors que M. Francoeur a plutôt écrit que le gouvernement « a accepté de céder » le site.

    Ce n’est toutefois pas à cette affirmation que s’est opposé le préfet de la MRC des Basques, André Leblond, mais aux possibles conflits d'intérêts et d’influences présenté dans le texte. Ce dernier s’oppose aussi au statut de « patrimoine collectif » de la rivière.

    commentairesCommentaires

    5

    • R
      RLF
      temps Il y a 16 ans
      Avec tous les bénéfices que la fête rapporte, pourquoi la ville à tous les ans doit garantir un emprunt pour la tenue d'un tel événement.
    • R
      RLF
      temps Il y a 16 ans
      Le poste de maire sera disponible pour les élections à la ville de Trois-Pistoles, faites application Monsieur Mickael Rioux,vous serez un moteur formidable pour le développement de la ville.
    • MR
      Mikael Rioux
      temps Il y a 16 ans
      La ville de Trois-Pistoles n'emprunte pas d'argent pour le festival. L'argent, environ 5% du budget total, provient d'un fond nommé l'Entente de développement culturel. C'est le ministère de la culture qui donne un montant chaque année à la ville pour les différents organismes culturels du milieu. La ville doit contribuer un montant équivalent. Ce festival a remporté un Grand prix du Tourisme en 2006 principalement parce que la proportion du budget qui relève de l'autofinancement atteint plus de 70% du budget total. C'est normalement l'inverse pour les autres événements du genre. Ce festival reçoit très peu d'argent public si l'on compare a tout ce qu'il rapporte en retombée économique pour la région. Voilà, avant de parler, informez-vous!
    • MR
      Mikael Rioux
      temps Il y a 16 ans
      Ce festival est un organisme à but non lucratif. Donc les bénéfices retournent à la communauté. Campings, auberges, épiceries, pharmacies, dépanneurs... sont ceux qui en bénéficient le plus. Une grande proportion de la clientèle provient de l'extérieur de la région. Donc c'est de l'argent injecté dans le milieu et qui profite à de nombreux commerçants qui sont nombreux à nous remercier pour cette manne!
    • MR
      Mikael Rioux
      temps Il y a 16 ans
      Pour la mini-centrale, en 2002 lorsqu'un groupe de citoyens s'est opposé farouchement au projet, environ 95% des profits repartaient dans les poches de promoteurs privés habitant à l'extérieur de la région. Si c'est çà la vision du développement régional pour monsieur le préfet Leblonc qui a signé ce contrat et bien on comprend pourquoi la MRC des Basques est en phase terminale! Les promoteurs et la municipalité ont été très grassement remboursé lors du lancement de la Politique nationale de l'eau. Comment notre préfet peut-il justifier le retour de ce projet avec toute cette histoire aujourd'hui très bien documentée grâce au travail d'un journaliste de la trempe de Louis-Gilles Francoeur.
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