Une heure pour la Terre
Le 28 mars, des villes dans plus de 70 pays s’imposeront volontairement 60 minutes de noirceur afin de marquer la troisième édition de l’Heure de la Terre.
Cette activité annuelle invite les communautés à l’échelle de la planète à éteindre leurs lumières de 20 h 30 à 21 h 30, heure locale. Le but est de démontrer aux dirigeants des pays que le public est prêt à s’engager à lutter contre le réchauffement de la planète.
La ville de Rivière-du-Loup ne fait pas partie de ce mouvement, mais met déjà en place des mesures afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. « Par exemple, avec le projet de méthanisation des déchets, qui sera mis en place cette année, c’est la production de gaz à effet de serre qui équivaut à celle de 10 000 voitures que nous enrayerons », lance le maire Michel Morin.
Par ailleurs, le plan de développement durable de la Ville vient à échéance cette année, tout comme le présent mandat du maire Morin. Après les élections, la Ville devra se pencher sur un nouveau plan en ce qui a trait au développement durable et Michel Morin affirme que toutes les mesures qui pourraient être mises en place seront envisagées et surtout, analysées.
« Nous compilons déjà des données sur ce qui est fait ailleurs et sur ce qu’il est possible de faire en termes de développement durable. Le projet de méthanisation en est un bon exemple », avance-t-il. Mais il y en a d’autres et le maire affirme que la municipalité est bien au fait de se qui peut se faire de plus. Toutefois selon lui, il faut prendre le temps de bien analyser les avenues possibles, afin que les projets mis en place soient rentables, tant du point de vue social, économique et durable.
Heure de la Terre
L’Heure de la Terre est née à Sydney, en Australie, en 2007. Elle est devenu un phénomène mondial qui a touché plus de 35 pays sur six continents en 2008. L’année dernière, près de 10 millions de Canadiens dans plus de 150 communautés ont éteint leurs lumières. Les villes métropolitaines, dont Vancouver, Edmonton, Toronto, Montréal et Halifax, sont des partenaires officiels de cette manifestation.
Selon les organisateurs de l’événement à l’échelle nationale, le Fonds mondial pour la nature Canada (WWF-Canada), l’activité cette année est d’autant plus importante puisque les chefs d’État se réuniront à Copenhague en décembre 2009 afin de négocier le nouvel accord international sur les changements climatiques qui s’appliquera après la date d’expiration du protocole de Kyoto en 2012. Une participation active démontrerait la volonté du peuple à vouloir agir pour sauver la planète.
Afin de mesurer le nombre de participants, la WWF au Canada recensera les inscriptions en ligne et effectuera une étude approfondie après l’événement. Les données des sociétés d’électricité seront également être mises à profit.
Pollution lumineuse
L’éclairage représente de 5 % à 15 % de la consommation d’électricité dans le secteur résidentiel, et plus d’un tiers (environ 37 %) dans celui des affaires.
La pollution lumineuse est principalement causée par des éclairages mal dirigés, excessifs, inefficaces ou non nécessaires. On la rencontre surtout dans les villes où les lumières artificielles sont nombreuses. Dans de telles zones, le rayon lumineux est réfléchi vers le ciel ou orienté en partie dans sa direction. Elle est alors dispersée par les couches de l'atmosphère, ce qui produit une lueur qui rend le ciel moins noir la nuit. Cette forme de pollution prend une telle ampleur que les lumières des régions urbaines sont visibles jusque dans l’espace.
En éliminant l’éclairage inefficace, les consommateurs et les entreprises pourraient économiser des millions de dollars tout en réduisant fortement leurs émissions de gaz à effets de serre.
Collaboration : Mandy Poitras, Journal Info Week-End
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