« Il faut envoyer un message clair à Jean Charest » - Pauline Marois
La chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, a reçu tout un accueil ce vendredi dans le cadre d’un 5 à 7 qui se déroulait à l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup.
Un nombre inattendu de personnes - la salle était comble - a accueilli madame Marois, qui a livré un discours enflammé devant un auditoire formé de nombreux militants du Parti québécois, visiblement très heureux de la rencontrer.
Plusieurs personnalités ont assisté à cette rencontre dont le député Paul Crête qui a lui aussi reçu une ovation de même que l’ex-mairesse de Rivière-du-Loup et candidate pour le parti dans les années 80, Denise M. Levesque, qui n’a rien perdu de sa popularité et le maire actuel de Rivière-du-Loup, Michel Morin.
Pauline Marois, Irvin Pelletier, député de Rimouski et Denise M. Lévesque, ex-mairesse de Rivière-du-Loup.
Photo : Monique Dionne
Dans son discours, la chef Pauline Marois a vivement critiqué le premier ministre Jean Charest. Elle l’a notamment accusé de mentir, et ce depuis le déclenchement des dernières élections. Elle a cité en exemple la crise économique, la Caisse de dépôt, le déficit budgétaire et le rapport Ottawa/Québec.
Madame Marois a également longuement discuté de la souveraineté, un dossier qui lui tient toujours à cœur et qui est loin de dormir sur les tablettes. « On va y arriver, a déclaré madame Marois. On va se retrousser les manches. L’avenir du Québec passe par un pays. »
Élection partielle
Mais c’est la tenue de l'élection partielle dans la circonscription de Rivière-du-Loup qui a particulièrement retenu son attention, voyant en ce processus la chance de compter en ses rangs un nouveau député. « Il faut envoyer un message clair à Jean Charest, a-t-elle clairement indiqué. Il faut dénoncer sa façon de gouverner le Québec. On va vous appuyer pendant toute la campagne. Je veux que Rivière-du-Loup fasse partie de l’équipe gagnante du Parti québécois. »
Madame Marois a profité de son passage en région pour rencontrer les dirigeants de Premier Tech, des acteurs économiques, un centre de la petite enfance et le maire Michel Morin.
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