Rebondissements au procès de Francis Proulx
Québec - À l’évidence, la défense de l’accusé Francis Proulx a été ébranlée la semaine dernière. L’aveu de mensonge de son témoin expert, le Dr Louis Morissette, a défrayé les manchettes à la grandeur du Québec.
Le lendemain, soit mercredi dernier, le juge Jacques J. Lévesque a libéré les 12 membres du jury jusqu’au jeudi 30 avril, le temps de « disposer de certaines questions de droit ». Un rebondissement qui a eu un écho ce lundi 4 mai dans la salle d’audience du palais de justice de Québec.
Lors de la reprise du procès lundi matin, après un deuxième ajournement en moins d’une semaine, le juge Lévesque a cru bon donner des directives additionnelles aux 12 membres du jury concernant le témoignage du Dr. Morissette. Le magistrat s’est fait plus précis en nommant directement le psychiatre.
Il a souligné que le mensonge du médecin ne pouvait être imputé à Proulx et à son avocat. Il a demandé aux jurés de garder l’esprit ouvert tout en soulignant le témoignage du docteur ne devait pas remettre en question le témoignage des autres experts. Le procès a repris avec le second témoin expert, le neuropsychopharmacologue, Claude Rouillard, qui a pu terminer le témoignage qu’il avait commencé le jeudi 30 avril.
Le Dr. Couillard a tenté de démontrer que l’antidépresseur, l’Effexor, pouvait être à l’origine du comportement de l’accusé, notamment dans le cas du meurtre de Nancy Michaud et de la série de vols. Questionné par la procureure, Me Annie Landreville, le pharmacologue a admis que cette relation avec le médicament restait hypothétique. Ce dernier a aussi avoué n’avoir jamais rencontré Francis Proulx.
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