« Drogues du viol : pas dans mon bar »
Rivière-du-Loup - Le Centre-Femmes du Grand-Portage a lancé ce mardi une nouvelle initiative intitulée « Drogues du viol : pas dans mon bar ». Le projet vise principalement à réduire l’incidence des intoxications involontaires aux drogues du viol dans la ville de Rivière-du-Loup.
« Ce projet est né d’une réelle préoccupation du milieu. Les intervenants et les organismes communautaires constatent la présence d’intoxications involontaires aux drogues du viol et pourtant, elles restent un phénomène méconnu et elles sont trop peu dénoncées », a expliqué la coordonnatrice du Centre-Femmes du Grand-Portage, Marie-Hélène Drolet.
L’initiative comprend différentes activités de promotion, de sensibilisation et de formation qui seront réalisées en 2009-2010, afin de conscientiser la population et en particulier les femmes, aux effets des drogues du viol et aux façons de prévenir les intoxications involontaires. Elle vise de plus à faire connaître les ressources existantes et à agir pour accroître la sécurité des femmes (et des hommes) de Rivière-du-Loup qui fréquentent les bars de la ville.
Les drogues du viol sont des substances souvent inodores et incolores qui peuvent facilement être administrées à l’insu de la victime, dans un verre d’alcool, par exemple. Leurs effets sont rapides et comprennent notamment l’amnésie, l’altération du jugement, la perte d’inhibition et même la perte de conscience.
« Nous soutenons l’initiative depuis ses débuts. Les intoxications involontaires aux drogues du viol mènent souvent à des agressions à caractère sexuel. C’est là que le projet rejoint directement la mission des CALACS, c’est-à-dire offrir une aide directe aux victimes d’agression à caractère sexuel », a affirmé Nathalie Pelletier du CALACS du KRTB.
Parmi les autres organismes ou institutions qui appuient le projet, nommons l’Agence de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, la Ville de Rivière-du-Loup, le projet T.R.I.P./MRC, la Sécurité publique, la Sûreté du Québec, la Chambre de commerce et l’Estran.
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