Rivière-du-Loup - L’assassin de Nancy Michaud, Francis Proulx, trouvé coupable de meurtre le mercredi 27 mai, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup lundi. Les dossiers concernant ses vols et son accusation de nécrophilie ont été au centre des discussions entre la Couronne, représentée par Annie Landreville, la défense, par Jean Desjardins et le juge Gérald Laforest. Le tristement célèbre meurtrier était présent dans le box des accusés.

Agité par de nombreux tics nerveux, Francis Proulx a montré des signes d’énervement lors des discussions. Lorsque le juge Laforest lui a demandé s’il se sentait bien, Proulx a répondu avec dérision : « Pfff, non! ». Alors que la Couronne et la défense semblaient s’entendre pour remettre une somme de 43 000 $ à l’une de ses victimes de vol, une dame âgée de 83 ans, Francis Proulx est intervenu.

« Ouain, mais le restant? », s’est inquiété Proulx. « Moé je voudrais toute y donner », a lancé Proulx aux magistrats. Me Landreville a expliqué au juge qu’il restait des interrogations quant à l’identification de la somme restante, à savoir s’il s’agit bien de l’argent ayant été dérobé à la dame de 83 ans. « Je le sais moi. Alors, j’aimerais qu’on lui remette d’un coup », a réitéré Proulx.

Son avocat, Me Jean Desjardins, lui a alors expliqué que ce qui lui était demandé était de remettre un premier montant de 43 000 $. L’accusé qui a manifesté des signes d’irritation et d’impatience a une nouvelle fois mentionné qu’il reconnaissant avoir volé la somme et qu’elle pouvait être remise à la victime en entier.

Francis Proulx sera donc de retour le vendredi 21 août, devant le juge Martin Gagnon de la Cour du Québec. Il devra notamment faire face à son accusation de nécrophilie. Lundi, l’accusé est apparu a 12 h 15, menotté et vêtu d’un t-shirt bleu.

CONGÉ
Par ailleurs, Me Annie Landreville, qui s’est démarquée lors du procès pour meurtre de Proulx, quitte sa fonction, le temps d’un congé de maternité. La procureure, enceinte de plusieurs mois, a tout de même réussi à faire face à toute l’horreur déployée lors du procès de Proulx pour le meurtre de l’attachée politique du ministre Claude Béchard et à le faire condamner.