150 ans d’engagement des Soeurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles
Rivière-du-Loup - Le 4 juin dernier, la Ville de Rivière-du-Loup a souligné, lors d’une réception civique, les 150 années d’engagement de la Congrégation des Soeurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles.
Fondée à Chauffailles en France, le 14 septembre 1859 par soeur Reine Antier, la communauté s’est installée au Québec, plus précisément sur la Côte Nord, en 1912. Dès leur arrivée, elle caressait le rêve d’ouvrir un noviciat pour assurer la relève. Informées du désir du curé Thibodeau de Saint-François-Xavier qui souhaitait trouver des religieuses pour enseigner aux filles, les sœurs visitent la paroisse. Elles furent gagnées à la cause par la cordialité du curé et la bienveillance de la population. C’est en mai 1917 qu’a eu lieu la première pelletée de terre pour la construction du Berceau de la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles sur la rue Pouliot à Rivière-du-Loup, là où se trouve aujourd’hui l’École Saint-François-Xavier.
Puis, c’est en 1960 que fut construite la Maison provinciale des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles, située au 60, rue Saint-Henri, Rivière-du-Loup. Les Soeurs ont toujours eu à cœur de donner le meilleur d’elles-mêmes dans l’éducation : enseignement primaire, secondaire, commercial, cours de chant, de piano, de peinture, etc. Encore aujourd’hui elles s’impliquent en offrant gratuitement depuis 1971 des locaux de leur Maison provinciale aux élèves du Collège Notre-Dame.
Avec le retrait des cours d’enseignement religieux dans les écoles, elles augmentent leur contribution dans notre milieu en offrant davantage d’ateliers de pastorale et d’éducation à la foi. Elles offrent également depuis leur implantation du soutien à plusieurs organismes de la région tels que La Maison Desjardins des soins palliatifs du KRTB, l’Atelier du Bonheur, la Maison de la famille du Grand-Portage, le Cercle de Fermières de Cacouna, Air d’Espoir, Bouffe Pop, etc.
Le conseil municipal a tenu à souligner l’apport considérable à la communauté de cette congrégation. « En plus de leur mission première, l’éducation et le soin des malades, elles se sont impliquées à plusieurs niveaux en donnant généreusement, temps et argent. Nous sommes heureux aujourd’hui de reconnaître l'immense travail de celles qui ont toujours soutenu grandement notre communauté sans se retrouver sous les feux des projecteurs », souligne le maire, Michel Morin.
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