Rivière-du-Loup - Audrée Fravreau-Pinet (Aude) et Mathieu Paradis (Math) sont les deux cofondateurs du projet « Écotrip ». Parti de Montréal le 21 juin dans un périple environnemental qui se terminera le 21 septembre, le couple était de passage dans la région du Bas-Saint-Laurent la semaine dernière.

À ce moment, il leur restait encore 11 régions du Québec à visiter. Lors de leur bref passage dans la région, ils ont notamment visité une ferme de Saint-Pascal où le producteur opère dans le respect de l’environnement. Ils ont aussi participé à une activité de bagage de la Réserve nationale de faune de la baie de L'Isle-Verte.

Une expérience unique selon leurs dires. « Nous étions pas mal beaux dans nos « one-piece » de caoutchouc, dans la vase. Essayer de filmer et de garder l’équilibre dans la swomp, c’est quelque chose », racontent-ils en riant. Mais dans quel but au juste, vivent-ils, sans subvention et sans grands moyens ces « aventures »? Pour raconter et éclairer.

Aude et Math se défendent bien d’être des environnementalistes, « nous sommes des communicateurs », souligne Nath. Le but de leur projet n’est pas uniquement de parler environnement, mais aussi de développement. Ils se proposent de créer un dialogue. Dialoguer pour se parler, dialoguer pour faire réagir. Leur leitmotiv : parler d’initiative positive tout en donnant la parole aux citoyens impliqués, l’écocitoyenneté.

Ils ont donc créé un blogue où l’on peut les suivre dans leur aventure, mais aussi réagir à leurs propos et visionner leurs capsules vidéo. Bien au fait des préoccupations environnementales du maire de Rivière-du-Loup (qu’ils saluent), Aude et Math lui ont lancé un défi : que Rivière-du-Loup devienne la seconde ville au Québec, après La Pêche, à obtenir le titre de ville Équitable.

Pour y arriver, la Ville doit atteindre les six buts suivants : Le conseil municipal utilise les produits Certifié Équitable et appuie la campagne Ville équitable, les magasins et restaurants doivent aussi servir les produits Certifié Équitable et l’utilisation et la promotion de produits Certifié Équitable doit exister dans les milieux de travail, les groupes religieux et les écoles.

De plus, la campagne « Une ville équitable » doit avoir une couverture médiatique et la Ville doit organiser des événements pour sensibiliser le public sur le commerce équitable. Un groupe coordinateur doit aussi être créé pour assurer un engagement continu et d’autres initiatives éthiques et durables doivent être promues au sein de la communauté. Bref, pas si simple que ça.

Vous pouvez suivre Aude et Math au quotidien en visitant leur blogue à cette adresse : http://www.journalmetro.com/ecotrip.