Rivière-du-Loup • En 2007, Sébastien Lévesque réalisait toute une aventure en traversant le Canada à vélo, de Tofino à Saint-Jean de Terre-Neuve. Son exploit lui a également permis de recueillir près de 156 000 $ pour la Fondation du CHRGP, organisme de nouveau associé à l’événement.

Notre aventurier nous revient avec un rêve aussi fou qu’il réalisera au printemps 2010 avec son frère, Danny. La traversée « Alter et go l’expédition » leur permettra de franchir, toujours à vélo, la frontière entre le Canada et les États-Unis, afin de parcourir les 7 800 kilomètres qui séparent Saint-Jean de Terre-Neuve et San Diego (Californie).

« Le vélo, c’est l’aventure. C’est la liberté. C’est notre passion, » ont-ils souligné au moment où ils ont donné le coup d’envoi à leur périple, qui ne s’arrête pas aux 7 800 kilomètres à parcourir. 

Au nombre des objectifs visés par Sébastien et Danny Lévesque : le dépassement de soi, l’épanouissement personnel et l’entraide dans la communauté. S’ajoute à cela la volonté d’amasser 300 000 $, qui seront versés aux services de l’enfance plus spécifiquement au niveau de la prévention et de la santé. « On veut inciter les jeunes à aller au bout de leur rêve, à se surpasser », souligne les deux frères qui sont également jumeaux.

À la différence de la dernière traversée, ils effectueront le plus de kilomètres possible par jour plutôt que de suivre un horaire précis. Ils pédaleront quotidiennement en moyenne entre 12 et 14 heures. « C’est une formule contre la montre, a souligné Sébastien qui était quelque peu resté sur son appétit en 2007. On ira le plus vite possible. Je veux aller voir où est ma limite. La barre est haute. » Comme la dernière fois, l’arrivée, qui n’est pas encore fixée compte tenu de la formule choisie, sera soulignée en grand à Rivière-du-Loup.

D’ici le 16 mai 2010, début de leur aventure, outre leur entraînement qui représente de 25 à 30 heures par semaine, ils rencontreront les jeunes dans les écoles afin de les inciter à participer en organisant des activités et également pour les sensibiliser à persévérer pour réaliser leurs rêves.

Pour appuyer leur engagement, ils lancent un défi à la population en les invitant à organiser des activités au profit de l’expédition. « On va vendre notre idée, notre but, ont-ils maintenu. On veut que les gens embarquent dans notre cause. On veut aussi instaurer le partage ».  Ils demandent également l’appui des industries, compagnies et clubs sociaux afin de les encourager financièrement pour la réussite de la traversée.