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Le MTQ entend protéger l'autoroute 20 de l'érosion

durée 21 septembre 2009 | 11h01
  • Nicolas Ouellet
    Par Nicolas Ouellet

    journaliste

    Rivière-du-Loup • L’érosion des berges du fleuve Saint-Laurent en bordure de l’autoroute 20 à Rivière-du-Loup est plus problématique que jamais. Entre les deux sorties de l’autoroute, le fleuve gagne du terrain, à raison de deux mètres par année en moyenne. Pour résoudre la situation, le ministère des Transports du Québec entamera dès la fin octobre des travaux d’enrochement, dans un premier temps et d’ensablement par la suite.

    « Afin de protéger la route, nous procéderons à de l’enrochement au large du marais bordant l’autoroute 20 au cours du mois d’octobre. L’an prochain, nous ensablerons ces grosses roches, ce qui permettra la regénération du marais et freinera l’érosion des berges », explique Jeannine Banville, du ministère des Transports (MTQ). Le MTQ dit suivre l’évolution de la situation depuis quelques années. Selon Mme Banville, la route n’est pas menacée à court terme.


    UN PROJET EXPÉRIMENTAL… MAIS QUI A FAIT SES PREUVES
    Ces travaux d’enrochement qui seront suivis de leur ensablement permettront au marais de revivre. Cela devrait faire apparaître de la spartine (foin court), que l’on rencontre dans les marais et qui aidera à endiguer l’érosion. Une digue submersible constituée de matériaux grossiers (roches et autres) sera également aménagée au large de la berge dans ce secteur, le tout afin d’empêcher les sédiments naturels du fleuve de retourner au large.

    « Cette digue submersible retiendra les sédiments naturels, contribuant à la regénération du marais », ajoute Mme Banville. Cette dernière a également mentionné que ce projet expérimental était une première, du moins pour le MTQ au Québec. « Les preuves de l’efficacité de cette méthode ont été faites ailleurs dans le monde. Toutefois, sous toute réserve, ce sera la première fois au Québec que le MTQ mettra en place un projet semblable », révèle Mme Banville. Elle ajoute que le projet s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement durable de son ministère.

    Le MTQ suivra de près, au cours des prochaines années, l’évolution de la situation. Enfin, les frais associés à ces travaux sont assumés entièrement par le ministère des Transports.

    commentairesCommentaires

    2

    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 15 ans
      Vouloir contrer l'érosion à cet endroit, c'est comme essayer de redonner vie au quai de Rivière du Loup. Depuis des lustres qu'on drague le fond du St-Laurent en face du quai et le processus et toujours à recommencer. Et en expédiant les vases au large, on ne réussit qu'à détruire le fond marin, ce qui est chose faite depuis longtemps. Fini le hareng et les éperlans du temps passé. Je me demande ce que le Minisère de l'Environnement fait pour empêcher ce transvidage de vases au large? À Cacouna lors du dévasage du bassin, ces détritus marins ont été accumulées dans un bassin de rétention sur la terre ferme. Pourquoi pas à Rivière du Loup? Et à qui profite le crime? Quand à être écolo, aussi bien l'être dans tous les domaines, n'est-ce pas!
    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 15 ans
      À ceux qui prétendent empêcher l'érosion des berges, je dis que vous faites erreur. L'erreur première a été commise le jour où le MTQ a construit la 20 à cet endroit qui est un marécage. Et comme la mer finit toujours par retrouver son lit, il n'y a pas de solution permanente à ce problème sinon de relocaliser la 20 ailleurs. En attendant! Des contrats à nos entrepreneurs qui essaieront de réparer la faute commise et des charges supplémentaires aux payeurs de taxes.
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