Un autre véhicule flambe à Cacouna
« Elle est venue me réveiller tout de suite. Quand j’ai vu mon auto en feu, je me suis habillé et sans attendre une minute, je suis allé réveillé mon beau-père, qui reste à côté de chez moi. J’ai ensuite été cherché un tracteur pour tirer mon véhicule », raconte Luc Malenfant.
Sa Mercury Cougar était en effet stationnée à environ trois pieds de la maison, tout juste devant la porte du garage. Pendant que Luc était en train d’attacher une chaîne à son auto pour la tirer de là à l’aide du tracteur, son beau-père tentait d’endiguer les flammes avec un extincteur.
« C’était impossible à éteindre, alors il a tenté de ralentir le feu. Tout l’intérieur de mon auto brûlait. On a finalement réussi à amener l’auto de l’autre côté de la rue (la route 291) pendant que ma blonde appelait le 911 et se rendait chez nos beaux-parents avec Olivier, notre petit garçon de 10 mois. », narre l’homme de 26 ans, peintre chez Verbois. Ce sont les pompiers de Cacouna qui ont été appelés sur les lieux pour éteindre l’incendie de véhicule.
UN INCENDIAIRE EN LIBERTÉ?
Lundi matin, les enquêteurs du Bureau régional d’enquêtes de la Sûreté du Québec étaient sur place afin de recueillir tous les indices possibles. « Nous ne faisons pas de lien à ce moment-ci avec les autres incendies de véhicules survenus sur le territoire », s’est contenté d’affirmer le relationniste de la Sûreté du Québec, Claude Ross.
Il s’agit du huitième véhicule à être la proie des flammes dans la région depuis le 31 juillet. Il s’agit également du deuxième véhicule à être incendié à Cacouna après le Kia Sportage du 31 août et le troisième incendie à survenir à l’extérieur de Rivière-du-Loup. Une série noire qui commence à inquiéter certains résidents. « C’est sûr que c’est quelque chose qui est inquiétant, surtout quand ça arrive tout près », racontait un voisin de M. Malenfant.
Ce dernier avoue ne pas avoir eu le temps d’avoir peur. Malgré le fait que sa maison aussi aurait pu s’enflammer, il affirme ne pas y avoir pensé. « Tout se passe tellement vite (…) j’avoue que je n’ai pas eu le temps de prendre la mesure de ce qui se passait. J’exécutais, tout simplement… Quand je suis arrivé dehors, il y avait un camionneur stationné le long de la route. C’est probablement lui qui nous a réveillés à l’aide de son klaxon », relate Luc Malenfant. Ce dernier affirme également que son véhicule est une perte totale. « Tout ce qu’il y avait d’inflammable à l’intérieur de l’auto y est passé, le plastique est complètement fondu. Même les pare-chocs ont fondu » a conclu M. Malenfant, visiblement dépité.
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