La Commission scolaire met en oeuvre son plan d'action en matière d’éducation à la sexualité
Rivière-du-Loup - Lors de la table de direction du secteur primaire tenue en septembre dernier, Annick Kerschbaumer, sexologue-éducatrice et agente de développement, a procédé au dévoilement du plan d’action 2009-2010 de la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup en matière d’éducation à la sexualité.
Rappelons que l’ensemble de la démarche, amorcée l’an dernier, vise principalement à documenter et former les intervenantes et intervenants du milieu scolaire. Ainsi, ils sont mieux outillés pour intégrer l’éducation à la sexualité dans leur action auprès des élèves.
« Il est important d’habiliter le jeune à exprimer des sentiments, des besoins, des émotions afin de l‘aider à se développer sainement dans un contexte interpersonnel. Bien entendu, c’est important d’acquérir des connaissances, mais il faut également explorer le savoir-être relationnel qui en découle », d’expliquer Mme Kerschbaumer.
L’initiative comprend différentes activités de formation auprès des enseignantes et enseignants, des campagnes de sensibilisation auprès des intervenantes et intervenants scolaires (conductrices ou conducteurs d’autobus, surveillantes ou surveillants d’élèves) ainsi que des interventions ponctuelles auprès des élèves, et ce, dans la continuité de ce qui a déjà été réalisé en 2008-2009.
L’approche, axée sur le troisième cycle du primaire cette année, s’articule autour de trois pôles d’intervention : la puberté et la maturation physique et affective (Je me développe, je me respecte), l’éveil amoureux (Je m’ouvre à l’autre, je me responsabilise) et les influences de société, notamment dans les médias et Internet (J’explore ce qui m’entoure, je fais preuve de jugement).
Les écoles du secteur secondaire continuent, quant à elles, les initiatives mises de l’avant l’an dernier, particulièrement lors des cours qui s’y prêtent et par les comités École en santé.
Soulignons en terminant que différents organismes ou institutions ont collaboré au projet. Citons à cet égard l’Agence de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, le Centre de santé et de services sociaux (CSSS), la clinique de planning-ITSS, et la Sûreté du Québec par ses agents de prévention en place dans le milieu scolaire.
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