Le carrefour giratoire en service aujourd'hui
Rivière-du-Loup – Le carrefour giratoire situé dans le secteur ouest de Rivière-du-Loup sera mis en service ce lundi 2 novembre en avant-midi.
Cliquez ici pour consulter l'entrevue vidéo du maire Michel Morin sur les travaux de l'entrée ouest de la ville.
Pour ce qui est du tronçon du boulevard de l’Hôtel-de-Ville situé entre les rues des Cerisiers et Ernest-Paradis, il sera quant à lui ouvert à la circulation depuis le vendredi 30 octobre. Le pavage, le lignage et la mise en place d’une partie de la signalisation seront également terminés cet après-midi pour cette portion.
L'artiste André Fournelle (5e), Jean-Marc Beaulieu (2e) et Pierre Landry (6e) du Musée du Bas St-Laurent et Gilbert Roy (6e), de Structor, avec des membres de son équipe, lors de l'installation de l'oeuvre « L'Accueil » au carrefour giratoire de Rivière-du-Loup, le 25 octobre.
Photo : Musée du Bas-St-Laurent
Par contre, le nouveau feu de circulation prévu à l’intersection de la rue Ernest-Paradis et du boulevard de l'Hôtel-de-Ville ne sera pas immédiatement en fonction. Les usagers de la route seront invités pour l’instant à y effectuer un arrêt obligatoire.
Il est aussi à noter qu'à compter d'aujourd'hui 2 novembre, une partie de la rue Fraser, soit entre le Motel au Fleuve d’Argent et la rue des Cerisiers, sera réservée à la circulation locale pour les deux prochaines semaines. Quant au tronçon communément appelé petite rue Fraser, il sera converti en cul-de-sac tel que prévu au plan d’aménagement.
La Ville invite les usagers de la route à la plus grande des prudences aux abords des différents chantiers et regrette les désagréments occasionnés par ces travaux, nécessaires à la poursuite du développement de Rivière-du-Loup.
L'ACCUEIL
Voici comment l’artiste André Fournelle décrit lui-même cette œuvre qui fera dorénavant partie du quotidien des gens de la région et soulignera de façon magistrale la qualité de l’accueil que nous réservons à nos visiteurs : « L’Accueil est une œuvre signalétique, monumentale, dont les composantes sont la lumière, une coupole recouverte de feuilles d’or, et une structure en acier en forme d’arche, une porte qui invite au passage. Cette œuvre tel un phare se veut un repère dans la ville. »
À noter que les arches de cette sculpture sont en acier corten (Cor-Ten, acier intempérique). Qualifié aussi d’acier auto-patinable, ce matériau a été développé au milieu des années 60 et adopté par les ingénieurs et de nombreux artistes à cause notamment de son élasticité et de sa résistance à la corrosion. Composé d’un très faible alliage de cuivre, de chrome et de nickel, cet acier a la propriété de se recouvrir d’une fine couche protectrice d’oxydes très adhérents, d’où sa couleur et sa texture de rouille et d’oranger. Il n’a besoin d’aucun autre revêtement protecteur.
André Fournelle est un incontournable de l’histoire de l’art du Québec. Actif depuis les années 60, il a mené une carrière tout à fait exceptionnelle autant sur le plan national qu’à l’extérieur de nos frontières et il est reconnu comme une des figures marquantes de l’art-technologie au Québec. La carrière d’André Fournelle s’est sans cesse déployée sous l’égide de l’exploration et ses œuvres sculpturales exploitent avec génie de nombreux médiums : certaines sont construites à partir de matériaux plus classiques tels le bronze, la fonte, le bois, l’acier ou le béton, d’autres intègrent des éléments composites et font appel aux dernières innovations technologiques, comme le laser, l’électroacoustique ou la lumière stroboscopique.
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