Claude Béchard fera partie de la délégation canadienne qui se rendra à Genève
Rivière-du-Loup – Le député de Kamouraska-Témiscouata et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Claude Béchard, fera partie de la délégation canadienne qui se rendra à Genève pour prendre part à 7e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce et rappeler le bien-fondé du système de la gestion de l’offre actuellement en place au Canada dans les secteurs du lait, de la volaille et des œufs.
« Pour le gouvernement du Québec, cette rencontre constitue une tribune unique pour faire valoir nos positions à l’égard des négociations sur l’agriculture à l’OMC, et ce, tant auprès des représentants du gouvernement fédéral, de nos homologues des autres provinces et des membres des délégations étrangères qu’auprès des dirigeants présents à la rencontre de l’OMC », a affirmé le ministre Claude Béchard.
Depuis quelques mois, les négociations à Genève ont repris et l’objectif que poursuivent maintenant les pays membres est de conclure le cycle de Doha d’ici la fin de 2010. Rappelons que les derniers textes sur l’agriculture déposés par le président du Comité de négociations n’offrent toujours pas la protection recherchée pour les secteurs sous la gestion de l’offre.
Le ministre profitera de sa présence à cette importante conférence pour tenir un certain nombre de rencontres stratégiques. Il s’entretiendra notamment avec le ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche de la France, Bruno Le Maire.
« Ma présence à la Conférence ministérielle de l’OMC à Genève viendra concrétiser les efforts du gouvernement du Québec dans un contexte qui nous paraît des plus favorables à des rencontres fructueuses et à des discussions approfondies », d’ajouter M. Béchard.
Le ministre a également tenu à réagir à la publication récente d’une étude du Conference Board du Canada sur la gestion de l’offre dans le secteur laitier. « Cette étude nous semble incomplète car elle n’a aucunement traité des éléments positifs de la gestion de l’offre, notamment la stabilité des prix tant pour les consommateurs et les producteurs que pour les usines laitières, de même que la qualité et la diversité de nos produits, et ce, sans recours au Trésor public et avec des échelles de prix qui demeurent raisonnables pour les consommateurs », a indiqué le ministre.
« Le maintien de la gestion de l’offre est primordial pour le Québec. En effet, les productions qui reposent sur ce système représentent près de 40 % des recettes agricoles, soit près de 2,7 milliards de dollars », conclut M. Béchard.
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