Le N.M. Trans St-Laurent pris d'assaut
Rivière-du-Loup • Le N.M. Trans-Saint-Laurent a été pris d’assaut. Des travailleurs ont remarqué la présence de fumée s’échappant de la salle des machines du navire. Un homme manque aussi à l’appel. C’est le branle-bas de combat. À 11 h mercredi, policiers, pompiers et ambulanciers investissent le traversier. La simulation d’urgence annuelle de la traverse vient de s’amorcer.
Cliquez ici pour visionner nos photos
La simulation d’un incendie à bord du navire a mis à contribution le personnel de la traverse, mais aussi les services d’urgence de Rivière-du-Loup. Un incendie fait rage dans la salle des machines, un homme manque à l’appel alors qu’au même moment, un passager fait une réaction allergique.
Le scénario implique un membre d’équipage resté dans les cabines d’équipes situées au niveau inférieur du navire. Le personnel du Trans-Saint-Laurent procède alors à l’évacuation du traversier. « Nous sommes venus en soutien à leurs pompiers. Tout s’est bien déroulé », raconte le chef des opérations du Service incendie de Rivière-du-Loup, Éric Bérubé.
Pour l’occasion, c’est l’équipe de garde en poste qui a participé à la simulation. « Nous avions aussi la chance de compter sur la participation d’étudiants qui sont en journée carrière qui ont assisté notre personnel dans l’accomplissement des tâches », ajoute M. Bérubé.
Pour ces pompiers d’un jour, il s’agit d’un stage hors du commun.
Photo : François Drouin
Une expérience qui a été fort appréciée par ces jeunes stagiaires et leur a permis de vivre une situation presque réelle d’intervention incendie. Un moment qu’ils n’oublieront pas de sitôt.
De son côté, le rôle de la Coopérative des paramédics du Grand-Portage aura été d’assister les premiers répondants du N.M. Trans-Saint-Laurent. Ils ont ensuite pris en charge le travailleur qui se trouvait en arrêt cardiorespiratoire.
Les paramédics se sont ensuite occupés du passager aux prises avec une réaction allergique, en vertu de leur formation, ils ont été en mesure d’administrer de l’épinéphrine à l’aide d’un EpiPen.
« Pour nous, c’est une bonne pratique. Nous ne rencontrons pas au quotidien les premiers répondants du navire et c’est l’occasion idéale pour bien se coordonner avec eux », souligne le relationniste de la Coopérative des paramédics du Grand-Portage, Joël Dubé.
De leur côté, les premiers répondants du navire auront pu mettre en pratique leur formation. Ils ont aussi pu utiliser et se pratiquer avec leur nouveau défibrillateur externe automatique qui équipe maintenant le navire.
Commentaires