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Les chalets de la base de plein air de Pohénégamook mis en vente

durée 22 décembre 2009 | 18h32
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Pohénégamook • Il y a déjà plusieurs années que la corporation de la base de plein air de Pohénégamook n’existe plus, les installations ayant été achetées par l’homme d’affaires de Québec, Michel Cadrin.

    Après avoir développé un concept résidentiel de propriétaires-locateurs pour des résidences de villégiature de construction récente (voir autre texte), voilà que Pohénégamook Santé Plein Air a décidé de se départir des bâtiments rustiques construits à l’époque de la base de plein air.

    Après avoir pris la relève pour offrir des activités de plein air à la population de la région et aux touristes, de même que des forfaits santé, Pohénégamook Santé Plein Air s’est tourné au cours des dernières années vers le marché résidentiel avec la mise en place d’une formule de résidences de villégiature appartenant à des propriétaires privés, mais qui sont également locateurs à certaines périodes de l’année. Une résidence peut même appartenir à plusieurs personnes en copropriété.

    Des ventes de 5 M$

    « Ce sont 17 unités résidentielles de villégiature qui ont été vendues à ce jour à des propriétaires provenant de la capitale nationale, de la métropole, de l’Ontario et des États-Unis, dans le cadre du développement Pohénégamook-sur-le-lac. Les ventes surpassent les cinq millions de dollars », a précisé le directeur général de Pohénégamook Santé Plein Air, Martin C. Bédard.

    Pohénégamook Santé Plein Air a déjà annoncé le projet dans son ensemble pour son site, notamment un hôtel de villégiature et d’autres résidences, toujours avec la possibilité d’acheter en copropriété et de louer à certaines périodes de l’année. Mais pour aller de l’avant avec ces phases de ce vaste complexe de villégiature, on a d’abord décidé de procéder à la vente des bâtiments rustiques d’époque. Comme vous pouvez le constater sur le site Internet de Pohénégamook Santé Plein Air, les prix demandés pour les différents bâtiments et chalets vont de 90 000 $ à 475 000 $.

    « Les terrains de la première phase du développement immobilier connexe sont maintenant tous vendus et construits. Nous sommes à préparer le lotissement de la phase la plus importante du projet, soit celle de 86 terrains en montagne et 12 terrains riverains au lac, à l’entrée du Centre plein air. Cette phase nécessitera l’apport de subsides, lesquels pourraient se confirmer dans les prochaines semaines. Par la mise en vente de la majorité des actifs d’origine, nous avons comme objectif de réunir les capitaux inhérents à cette phase de développement », de dire Martin C. Bédard.

    Chalets à prix accessibles

    « La vente d’actifs s’inscrit dans notre volonté de se concentrer, parallèlement à nos activités, sur la gestion locative de l’ensemble des hébergements. Ainsi, les nouveaux propriétaires pourront se prévaloir, s’ils le décident, du système de partage des revenus de location déjà en place, lors de leur absence. Nos chalets d’origine sont mis en vente à des prix très accessibles. Nous souhaitons réaliser les ventes dans un délai court pour maximiser nos chances de donner l’aval au projet d’infrastructures de rues du développement principal, et profiter des aides financières disponibles d’ici 2011. La collaboration des autorités municipales sera bien entendue impérative à la réussite de cette importante phase et à l’obtention des subsides des gouvernements provincial et fédéral. Même si nous avons l’appui de ces deux paliers de gouvernements, c’est le nouveau conseil municipal de Pohénégamook qui aura le dernier mot », d’ajouter monsieur Bédard.

    Le directeur général a expliqué que ces changements de vocation ont profité à la communauté au cours des dernières années : « Selon le Service de paie Desjardins, Pohénégamook Santé Plein Air est passé en 2005 de 804 082 $ en masse salariale à 1 016 324$ en 2008. Et cela est certes en progression car nous avons vendu d’autres unités en 2008 et 2009. »

    Monsieur Bédard a ajouté que les nouvelles phases devraient également être bénéfiques pour la communauté de Pohénégamook. « La mise en vente des chalets d’origine peut attirer des gens d’un peu partout à devenir propriétaire et partager les revenus locatifs, dans le style de ce qui se fait à Tremblant.  Nous avons eu un franc succès à ce jour sous cette formule, avec des maisons de campagne et condos neufs, nous poursuivons avec les chalets d’origine. Plusieurs de nos employés, qui travaillaient 4 à 6 mois par an, travaillent aujourd’hui environ 11 mois par an. »

    Pour le moment, Pohénégamook Santé Plein Air se réserve certains des actifs pour différentes fins. C’est le cas de la salle à manger, du bureau d’accueil, de la salle du jardin, du secteur des petites maisonnettes et des quatre principaux accès au lac mis à la disposition des clients et des propriétaires de l’ensemble du développement.

    Le Centre de santé quant à lui, a été vendu l’an dernier à une entreprise œuvrant dans l’industrie des bains nordiques. Les propriétaires de Nature Spa Pohénégamook sont le hockeyeur Alexandre Picard des Blue Jackets de Columbus et le copropriétaire du Centre plein air, Martin C. Bédard, « L’ajout des spas de type scandinave a non seulement propulsé la nouvelle entreprise vers des chiffres records à plusieurs chapitres, mais a aidé Pohénégamook Santé Plein Air dans la location d’hébergements toutes catégories », de conclure monsieur Bédard.

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