Aide financière à Rivière-du-Loup pour analyser ses émissions de GES
« Par cette contribution, le gouvernement entend appuyer la Ville dans ses efforts pour réduire ses émissions de GES, en lui donnant les moyens d’engager des actions dans ses domaines de compétences, de sensibiliser sa population et de permettre les changements de comportements des citoyens », a déclaré M. D’Amour.
La Ville de Rivière-du-Loup bénéficie d'un soutien financier couvrant 90 % des coûts du projet. On fera bien entendu l’inventaire de toutes les émissions reliées aux bâtiments (chauffage au mazout) et aux services (véhicules) de la Ville. De plus, on ciblera une dizaine de gros émetteurs de GES sur son territoire. On fera également des approches auprès de petites entreprises qui ont par exemple un chauffage au mazout. « Cet inventaire et le plan d’action ouvrent la porte à des programmes de subvention sur l’efficacité énergétique », a souligné le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin.
Rappelons que la Ville de Rivière-du-Loup a toujours été proactive au niveau de la protection de l’environnement. « Le Centre Premier Tech consomme 50 % moins d’énergie qu’un bâtiment comparable », d’indiquer le maire. Dès 2005, la Ville a réalisé un premier pas vers la réduction de ses GES en enclenchant un projet de captage et de destruction de tels gaz à son lieu d'enfouissement technique. La torchère servant à brûler les biogaz a débuté ses opérations en juin 2009, une première au Bas-Saint-Laurent.
La Ville de Rivière-du-Loup a aussi adhéré au programme Partenaires pour le climat (PPC) de la Fédération canadienne des municipalités. Ainsi, la Ville pourra bénéficier de l'expertise de réduction des GES de spécialistes canadiens et de municipalités de différentes tailles du Canada. « Encore une fois, Rivière-du-Loup est proactive et démontre qu'elle continue d'agir comme leader du développement durable », conclut M. Morin.
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