Cure de jouvence pour le site du phare de l'île Verte
L’annonce en a été faite le mardi 10 août à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs même, là où les gens de la presse avaient été convoqués en présence de la ministre de la Famille et des Aînés, Marguerite Blais et du député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour, qui parlait au nom de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre.
Comme l’indiquait la présidente de la Corporation des maisons du phare, Nicole Picard, le site, qui comprend plusieurs bâtiments, avait vraiment besoin d’une telle aide afin d’assurer leur intégrité et leur sauvegarde, particulièrement en raison des infiltrations d’eau. Ces travaux seront réalisés pour la restauration des fenêtres et la peinture des deux maisons, la réfection de la toiture, des portes et des fenêtres du hangar ainsi que la restauration des toitures et de la maçonnerie des deux poudrières.
À bord du bateau, Jean D'Amour, la ministre Marguerite Blais et le président de la Table de concertation régionale des aînés du Bas-Saint-Laurent, Marcel Lebel.
Photo : Hugues Albert
Un bref retour dans l’histoire nous rappelle que le phare de l’île Verte fut érigé en 1809 et qu’il est le plus ancien du Saint-Laurent. Il appartient encore au gouvernement fédéral mais les bâtiments qui l’entourent ont été cédés en 1983 à la municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
En 1997, la municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs en a confié à la Corporation des maisons du phare de l’île Verte qui a alors ouvert le site au grand public. En 2007, cet ensemble était constitué par la municipalité en site du patrimoine en vertu de la Loi sur les biens culturels.
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