La Société d’Action nationale de Rivière-du-Loup renouvelle son C.A,
De toutes les activités tenues par la SAN, M. Belzile a mentionné le Jour du Drapeau, souligné chaque année le 21 janvier dans les journaux, par un concours et des articles portant sur l’origine et les transformations qui ont conduit au drapeau actuel du Québec.
De même, le 3e lundi du mois de mai appelé depuis 2003 « La Journée nationale des Patriotes », a été soulignée par un 5 à 7 donnant l’occasion de commémorer les origines démocratiques du Québec. Cependant, l’évènement ayant attiré le plus l’attention est la traditionnelle Grande Tablée du 24 juin, qui en était à sa 11e édition.
Au cours de ce repas patriotique et devant plus de 170 convives, la SAN, s’inspirant du thème «C Célébron notre créativité », a honoré la « Patriote de l’année 2010 », Claire Nadeau de Notre-Dame-du-Portage, animatrice socioculturelle instigatrice du concept de Secondaire en spectacle qui fait partie aujourd’hui des activités culturelles des écoles de 10 régions administratives et touche au-delà de 50 000 jeunes.
Par la même occasion, un hommage posthume a été rendu à un patriote du passé, M. Roger Tremblay, artisan et inventeur de grand talent qui en 1967, a créé l’entreprise Atelier Mécanique Tremblay de St-Cyprien.
Les membres de la SAN ont profité de cette assemblée générale pour renouveler partiellement le conseil d’administration. Ainsi, Louis Bouchard se joint à l’équipe comme administrateur, tandis qu’Adem Caron et Sonia Julien sont portés réciproquement aux postes de vice-président et d’administratrice. Le président Hugues Belzile, le secrétaire Étienne Leblanc Lavoie, le trésorier Normand Lévesque et l’administratrice Judith Lefrançois demeurent à leur poste.
La Société d’Action nationale de Rivière-du-Loup et le Mouvement national des Québécois auquel elle est affiliée, poursuivent plusieurs objectifs communs, dont prioritairement la promotion de la culture québécoise et la défense la langue française. Dans cet ordre d’idée, les membres de la SAN déplore que Québec impose la loi 115 sous bâillon, pour répondre au jugement de la Cour suprême sur les écoles passerelles. L’assemblée générale s’est mise rapidement d’accord pour dénoncer cette loi du gouvernement libéral.
Selon le président Hugues Belzile, la seule solution valable est celle préconisée par le Conseil québécois de la langue française, soit l’application de la loi 101 à toutes les écoles du Québec, qu’elles soient privées ou publiques.
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