Les employés de Postes Canada toujours en lock-out
Un certain nombre de questions clés dans les négociations comprenant entre autres les salaires, la retraite et les congés de maladie sont toujours en litige et les négociations sont au point mort.
« Les employés actuels de Postes Canada ont droit à 15 journées de maladie par année. Le patronat veut les réduire à sept journées flottantes. Les employés avec 25 ans et plus d’années d’expérience peuvent avoir sept semaines de vacance par année. Ils veulent réduire ce nombre. Nous pouvons prendre nos retraites à 55 ans. Postes Canada veut changer ce chiffre pour 60 ans. Nous ne pouvons accepter de régresser et de nous soumettre pour les futurs employés de Postes Canada » a expliqué le président de la section locale du syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) d'Edumundston, Eugène Cyr.
Si le gouvernement fédéral impose une loi forçant les travailleurs à retourner au travail, un arbitre sera désigné pour conclure les négociations. « Le gouvernement et Postes Canada nous enlèverons nos droits de contestations et nous imposera un arbitre. Je ne suis pas certain que c’est très démocratique » a souligné le président du STTP.
Le lock-out a été décrété il y a une semaine car la partie patronale a déclaré perdre des millions en revenus à cause la grève tournante de ses employés.
Lundi, le gouvernement fédéral envisage de mettre à exécution sa menace d’adoption d’une loi de retour au travail. Déposé lundi, le projet de loi devrait être débattu mardi.