Jean-Paul April se questionne sur le programme de mise en valeur de la forêt privée
Un autre agent livreur indépendant, Les Hauts Plants Verts, s’occupe pour sa part du volet d’aide individuelle.
« Ces organismes doivent livrer équitablement l’argent pour la mise en valeur de la forêt privée, soit environ 20 $ par hectare pour faire des travaux », a mentionné M. April. « Il faut comprendre que l’argent de l’État gouvernemental, qui est donné pour faire de l’aménagement sur nos terres à bois, appartient aux producteurs forestiers », a indiqué Jean-Paul April.
Le producteur forestier soutient que les « agents livreurs », qui gèrent les budgets accordés par le gouvernement, doivent répartir les subventions équitablement à chaque producteur. M. April se questionne sur la gestion qui est faite des crédits gouvernementaux, le retrait possible de l’aide individuelle et le développement d’une nouvelle convention d’aménagement. Soulignons que l’aide accordée tient compte de l’atteinte des objectifs de performance.
« Ceux qui sont inscrits à l’aide individuelle avec un groupement forestier ou une société d’aménagement devraient pouvoir s’associer avec un organisme de leur choix », a protesté Jean-Paul April. « Sur le territoire du Bas-Saint-Laurent, sur 7 secteurs, cinq ont demandé le libre choix des producteurs pour leur agent livreur pour l’aide individuelle ou regroupée », a noté M. April.
Jean-Paul April a terminé en invitant les producteurs forestiers à consulter l’administration de leur secteur, le bureau du Syndicat des producteurs forestiers ou lui-même pour obtenir des réponses à leurs questions. « Je vous dit que l’argent que l’État donne pour le programme de mise en valeur de la forêt privée appartient uniquement aux producteurs », a conclu M. April.
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