La Tête d’Indien, 50 ans d’histoire louperivoise
Benoit Ouellet, directeur des Loisirs à la Ville de Rivière-du-Loup
Daniel Santerre, fils de M. Gérard Santerre, M. Serge Métivier (Métyvié), caricaturiste de renom, Mme Sonia April, artiste, M. Jean Soucy, menuisier à la Ville et collaborateur, M. Gaétan Gamache, maire de Rivière-du-Loup et Mme Julie Martin, gestionnaire aux programmes culturels et patrimoniaux à la Ville de Rivière-du-Loup.
Rivière-du-Loup – L’année 2013 marque le 50e anniversaire de la Tête d’Indien, cette œuvre d’art populaire chère au cœur des Louperivois et des touristes de passage. Pour l’occasion, la Ville de Rivière-du-Loup a voulu redonner son éclat d’antan à la peinture, installer un panneau d’interprétation près de l’œuvre et souligner par une réception civique cet anniversaire avec les personnes ayant marqué son histoire au fil du temps.
Incontournable, la Tête d’Indien accompagne depuis cinquante ans le traditionnel tour de la Pointe des amateurs de belles promenades et de crème glacée. Repeinte pour la quatrième fois depuis la création originale de Gérard Santerre en 1963, l’œuvre a marqué le paysage de la Pointe et l’imaginaire collectif de trois générations de Louperivois.
Peintre autodidacte, Gérard Santerre a donné le premier coup de pinceau à la pointe rocheuse, sans se douter que des artistes s’y attacheraient à leur tour. Serge Métivier, caricaturiste de renom, et Denis Lévesque, alors étudiants du Cégep de Rivière-du-Loup, la repeindront pour la première fois en 1975, puis Sonia April à son tour en 1993. Passionnée par la Tête d’Indien, l’artiste louperivoise a accepté de repeindre l’œuvre une seconde fois en août 2013. Jean Soucy, menuisier à la Ville, l’a aidée à sculpter et repeindre l’œuvre, afin d’assurer sa longévité. Le visage et les plumes délavées de la Tête d’Indien ont dès lors cédé le pas aux couleurs vives.
Un panneau d’interprétation a également été installé cet automne, afin de faire connaître l’histoire de la Tête d’Indien et les légendes rattachées au site du Rocher Malin. Le panneau a été conçu pour mettre en valeur l’œuvre d’art populaire, mais aussi pour rappeler son histoire lointaine et sa valeur symbolique aux nombreux passants qui la croisent du regard. En plus de tracer l’histoire, on y rappelle donc la présence amérindienne à la Pointe et les histoires légendaires autour du Rocher Malin, lieudit qui témoigne d’un pan de l’histoire de la pointe de Rivière-du-Loup. Le panneau d’interprétation et des compléments d’information sont également disponibles sur le site Internet de la Ville de Rivière-du-Loup.
Une réception civique réunissant des membres de la famille Santerre, les artistes Serge Métivier et Sonia April qui ont permis à son œuvre de traverser le temps, ainsi que des représentants des Malécites de Viger a par ailleurs eu lieu le 21 novembre, afin de souligner les noces d’or entre les amoureux de la Tête d’Indien et l’œuvre d’un peintre autodidacte.
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