TransCanada Pipeline opte pour Gros-Cacouna
Cacouna – De passage dans la région, le porte-parole de TransCanada Pipeline (TCP) dans le cadre du projet Oléoduc Énergie Est, Philippe Cannon, confiait que le port de Gros-Cacouna avait été choisi afin d’y implanter un terminal maritime en vue de transporter par bateau vers les marchés extérieurs, l’Europe notamment, le pétrole provenant de Bakken en Saskatchewan.
TCP a résolument l’intention d’aller de l’avant dans le projet de Gros-Cacouna qui jouit d’une position stratégique, reconnaît M. Cannon. Il indique que le projet global d’une infrastructure comme l’oléoduc envisagé reliant l’ouest du pays au Québec et au Nouveau-Brunswick est évalué à 12 milliards $, qu’il créerait 3 600 emplois et qu’il permettrait de raffiner dans l’est du pays un produit extrait du sol canadien.
Mais il reste beaucoup d’étapes à franchir, ajoute-t-il, car un rapport doit être déposé à l’Office national de l’énergie (ONÉ) en 2014 à la suite de la cueillette et de l’émission d’information auprès des communautés concernées par le passage de l’oléoduc. La mise en service se ferait tard en 2017 au Québec et au début de 2018 au Nouveau-Brunswick. « Nous visons la transparence et désirons travailler avec les acteurs politiques et socio-économiques du milieu. Nous travaillons avec le gouvernement du Québec afin de trouver la bonne façon de faire l’analyse environnementale du projet ainsi qu’avec les propriétaires terriens. »
Philippe Cannon tient à se faire rassurant envers les communautés touchées soulignant qu’aucun déversement ne s’est produit jusqu’à présent occasionné par un pipeline de TCP. Tous les travaux de construction d’oléoducs de cette entreprise sont réalisés en conformité avec le Code du bâtiment du Canada, TCP investissant annuellement un milliard $ dans son programme d’infrastructures en recherche et développement, en entretien et en détection.
M. Cannon ne peut en ce moment confirmer de chiffres quant au coût du projet de Gros-Cacouna. « Est-ce que le projet sera de 200 M$, de 300 M$, on ne peut le dire en ce moment, pas plus qu’il nous est possible de dire combien de gens travailleraient à la construction de ce terminal et combien de façon permanente quand il sera terminé. »
Le travail ne fait que commencer et il reste bien des étapes à franchir avant d’aller plus loin. « L’étape cruciale en ce moment consiste à travailler avec les acteurs régionaux. S’il se réalise comme nous le souhaitons, ce projet aura un impact majeur dans l’économie de la région. »
TransCanada Pipeline voulait implanter un deuxième port pétrolier à Lévis mais elle avait essuyé un refus catégorique des autorités municipales de cette ville en septembre dernier. TransCanada Pipeline avait alors envisagé la possibilité de Gros-Cacouna, entre autres scénarios, comme solution de rechange pour y aménager son terminal maritime.
Le port de Gros-Cacouna devient donc l’alternative pour la concrétisation de ce projet. On sait que des travaux sont présentement en cours dans le cadre d’un projet de plus de 5 M$ du gouvernement fédéral visant la réfection des digues qui protègent les installations portuaires de Gros-Cacouna des grandes marées et des vents.
42 commentaires
lorsqu'on coupera le ruban.
Je n'y crois pas du tout, car les environnementalistes vont s'en mêler et je serai du groupe.
C'est le temps que nous mettions nos culottes.....et que nous pensions à nos générations futures.
(c'est de l'ironie pour ceux qui n'ont pas ketché)
Festival des ballounes TransCanada
Nous sommes en train de détruire la planète et il faut penser à d'autres alternatives que le pétrole.
Voir Le Soleil dimanche 10 novembre 2013 page 21 Nos régions
Un drone pour traquer l'érosion et la pollution
Selon les environnementeux (les enpêcheurs de projet)ils ont réussi à faire prendre des roches à 300 km du port parce que soit disant qu'une couple de bâtons de Dynamite risquerait de rendre une couple de béluga sourd, sans se soucier de la pollution causer pour les humains les quelques 1000 camions qui circulerons sur 300 km aller et 300 km retour, sans se soucier aussi qu'un camion qui vire jack knife avec ses gros cailloux peut causer comme accident sur la route, mais ce n'est pas grave ce sont des vies humaine contrairement à la possible surdité de cétacés. Bravo champions.
L'esprit toujours en état d'alerte d' un déversement majeur.
Actuellement baisse de la production mondiale de pétrole, baisse des prix, baisse mondiale de la consommation mondiale. Voitures électriques en devenir.
Nous sommes dans la même situation d'évaluation grâce à l'expérience acquise lors du projet port méthanier reporté aux oubliettes.
Sera-t-elle construite à même les rochers de la montagne ou faudra-t-il comme présentement importer les cailloux de Rivière à Pierre comme actuellement afin de ne pas déranger les bélugas?
Un vrai projet de terminal ou un leurre pour endormir les citoyens de la grande région sur le bien fondé d'un oléoduc à faire passer à travers le territoire?
Oléoduc qui sera construit il va sans dire avant la construction du terminal annoncé évidemment.
Je veux bien croire à ce projet et aux promesses des promoteurs mais le passé étant souvent garant de l'avenir, il ne faut pas se surprendre de voir les belles promesses ne pas se réaliser.....comme d'habitude.
C'est bien beau rassurer les gens sur les accidents entre ce qui se dit et la réalité il y a bien des différences
Pipelines canadiens : les incidents ont plus que doublé en 10 ans
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/10/28/002-pipelines-oleoducs-incidents-augmentation-donnees.shtml?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
Le trajet a été refusé jusqu'à maintenant par les États-Unies
Un rappel que la Colombie -Britanique a refusé elle aussi que le trajet passe sur leur territoire pour les raisons suivantes :
Le projet doit être approuvé par le processus d'évaluation environnementale;
Le projet doit comprendre la mise en place d'un système de pointe à l'échelle mondiale pour l'intervention, la prévention et la reprise des activités en cas de déversement près des côtes ou dans les eaux au large de la province;
Le projet doit comprendre la mise en place d'un système de pointe à l'échelle mondiale pour l'intervention, la prévention et la reprise des activités en cas de déversement en sol britanno-colombien;
Le projet doit satisfaire à la loi en ce qui a trait aux Premières Nations, à leurs droits territoriaux, à leur participation et à leur consultation;
La Colombie-Britannique doit profiter financièrement du projet proposé à la hauteur des risques auxquels la province, son environnement et ses contribuables s'exposent.
J'espère que nous aurons pas moins d'exigence...
Vive les emplois. Vive l'argent,
Compte tenu des déclarations antérieurs pointues sur la manière de régler les impacts résiduels néfastes dans une étude environnementale ,en l'occurrence l'implantation d'un terminal méthanier à Gros-Cacouna(voir rapport du Bape), je suis très préoccupé par les méthodes d'évaluation du promoteur TransCanada qui intègre le risque de la sécurité et la protection de l'environnement en fonction d'un style virtuel à caractère non significatif comme Atténuer,minimiser-réduire diminuer-négligeable-infime-nul et sans conséquence. Cette méthodologie à comme objectif de gagner la confiance du public et de rassurer les gouvernements même si les impacts sont cumulatifs, résiduels et néfastes.
La Première Nation Malécite de Viger est dépositaire d'un savoir traditionnel qui lui est propre. Au Canada, les revendications territoriales des autochtones reposent sur la Proclamation royale de 1763 qui représente la base de toute reconnaissance des droits des autochtones au Canada et on l'a surnommée la ( Déclaration des droits des Indiens )
Risque omniprésent pour la santé et la sécurité des communautés locales situées en périphérie du port maritime de transbordement de TransCanada
Bof!!
Des territoires autochtones, il y en a partout là où passera l'oléoduc à travers le Canada.
Et TCP s'en fout royalement.
Avec l'aide de Harper, les coups bas feront en sorte qu'il passe quand même.......et l'argent des pauvres cons qui accepteront pour céder le passage sur leurs terrains au détriment de toute les communautés.
Néanmoins, il nous faut se méfier de cette proposition qui vise à endormir le milieu......afin de mieux accepter l'oléoduc.....le cœur du projet. Pas d'oléoduc, pas de port pétrolier.
Une fois le tuyau en place, plus nécessaire d'avoir un port pour l'exportation car il n'est pas garanti que les étrangers achèteront ce pétrole ici. Seuls les Américains sont intéressés et la raffinerie de St John est celle qu'il faut relier.....en passant par nos régions parce près de la frontière.
Pourquoi ne pas le faire passer par les États si ce sont eux qui sont consommateurs au fil d'arrivée? Parce que les Américains ne l'accepteront pas.
Il faut savoir chercher, lire et faire preuve de vision à long terme plutôt que de s'agenouiller devant n'importe quel projet proposé dans la région. Surtout ceux qui nous laissent beaucoup de risques par rapport aux retombées économiques.
Vous dites oui les yeux fermés parce que vous ne pensez qu'à l'argent et êtes de très mauvaise foi quand vient le temps de comprendre que respectez notre environnement c'est PRIMORDIAL.
Allez voir la grosseur des bateaux qui vont transporter le pétrole sur le fleuve et aller voir en détail les accidents qu'il y a eu dans le passé. Ça ne vous fera probablement pas changer d'avis parce qu'il n'y a que les écologistes stupides qui s'attardent là-dessus! Et les gens que ça inquiète ne peuvent même pas en parler sans se faire coller une étiquette de Greenpeace et d'empêcheurs de projets!!
Pour ce qui est du sondage disant que 74% des gens sont pour, je me pose des questions aussi. À mon travail, nous sommes une grosse majorité contre et ceux que je connais qui appuient ce projet ne s'informent pas et occupent leur soirée à écouter des téléromans!
Quand on s'informe juste un peu, on comprend qu'il est important de réduire notre consommation de pétrole. En passant, arrêtez de parler du plastique et autres dérivés!! Ce n'est qu'une infime partie de la consommation de pétrole (justement, un jour ils découvriront des moyens encore meilleurs d'utiliser le pétrole mais il n'en restera presque plus. On l'aura tout brûlé dans nos camions et nos voitures en pensant que c'est éternel!).
Allez aussi lire la déclaration qu'a faite Le président de la banque mondiale Jim Yong Kim cet hiver (surement un genre d'écolo qui place l'environnement avant l'économie!) qui a dit qu'investir dans les sables bitumineux était une très mauvaise chose et que les coûts à long terme seraient colossaux.
Mais bon, vous ne voulez pas voir la réalité et vous poser des questions. Une vision à court terme et quelques $$ de plus pour la région c'est mieux. Nous ferions mieux de regarder pour des projets plus viables moins risqués et nous doter de moyens pour réduire notre dépendance au pétrole (comme un meilleur réseau de transport en commun en région et l'électrification des transports dans une province qui vend son électricité à perte tellement elle en produit).
En passant, je suis mécanicien diesel et je suis loin d'avoir le profil d'un écolo. Mais j'ai 2 enfants et je pense que le Québec doit avoir une bien meilleur vision pour l'avenir que d'encourager le pétrole!