Rivière-du-Loup - À l'aube d'éventuelles élections, le ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau, s'est défendu de déposer un budget austère, arguant plutôt que c'est le budget « dont le Québec a besoin ». Contrôle des dépenses, pas de hausse de taxes, révision des programmes et services, le budget Marceau déposé jeudi veut faire passer le Québec de l'austérité à la prospérité. La route sera longue.

Voici les principaux faits saillants du budget :

• Hausses des frais des garderies à 8 $ par jour en septembre 2014 et 9 $ en 2015;
• Hausses des dépenses de l'État limitées à 2 % par année en 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017;
• Maintien du cap 2014-2015 pour l'atteinte de l'équilibre budgétaire;
• Compressions de 150 M$ dans l'appareil gouvernemental en 2014-2015;
• Réingénierie de l'État sur 5 ans pour une meilleure productivité;
• Certains services gouvernementaux pourraient être tarifés;
• Aucune mesure fiscale: pas de baisse ni de hausse d'impôts;
• Déficit de 2,5 milliards $ en 2013-2014 et de 1,75  milliard $ en 2015;
• Hausses des budgets en santé et en éducation de 3 % l'an prochain;
• Modification au mode de financement en santé : attribution des ressources en fonction du volume de services fournis, selon le principe « l'argent doit suivre le patient »;
• Québec entend contrôler de façon serrée les salaires versés aux 430 000 employés de l'État, afin de compresser les dépenses.