Goscobec passe officiellement aux mains de Laprise
Rivière-du-Loup - L'entreprise de maisons usinées Goscobec, de Rivière-du-Loup, fait maintenant officiellement partie du groupe Laprise, de Montmagny. L'offre présentée aux créanciers le vendredi 28 février a été acceptée et l'usine de Rivière-du-Loup poursuit ses activités dès aujourd'hui.
« C'est une excellente nouvelle pour la communauté. Les emplois restent ici, c'était le nerf de la guerre et mon objectif à 100 % », nous a confié lundi matin l'ex-propriétaire de Goscobec, Bertin Rioux. Ce dernier demeure aussi à l'emploi de l'entreprise en tant que directeur général.
En plus des emplois qui demeurent dans la région, le nom de « Goscobec » restera lui aussi, la nouvelle entreprise créée possédera désormais le vocable « Goscobec inc. ». Rappelons que Goscobec existe depuis 1974.
« À court terme, nous nous pencherons sur l'élaboration d'un nouveau plan d'affaires pour 2014, puis par la suite on va travailler sur un plan triennal. J’ai bien hâte d’apprendre d’eux, d’instaurer leur qualité et implanter ce qu’on peut ici », ajoute-t-il. Joint par Info Dimanche, le président du groupe Laprise, Daniel Laprise, n'a pas voulu commenter.
LAPRISE
Laprise existe depuis 1989 et via sa filiale Maisons Laprise, fabrique des maisons pré-usinées et des composantes de bâtiments. Le groupe possède aussi d'autres filiales dont Habitaflex, un système d’habitations dépliables, transportables et exportables et aussi Lorendo, un manufacturier de portes et fenêtres.
Rappelons que Goscobec avait déposé le vendredi 7 février un plan d'arrangements à ses créanciers, quelques semaines après avoir émis un avis d'intention d'arrangement avec ceux-ci. La présente offre devait notamment obtenir l'assentiment de 50 % des créanciers + 1, de même que 66 % et 2/3 en valeur, ce qui a été facilement accepté, selon Bertin Rioux.
En période de pointe, plus de 100 personnes oeuvraient au sein de l'entreprise qui a son siège social sur la rue L.-P. Lebrun, dans le parc industriel de Rivière-du-Loup.
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Vous oubliez de mentionner que plusieurs pme de la région, entre autres, perdent environ $1,000,000.00 au total dans cette histoire en tant que créancier non garanti.