L’usine Massé et D’Amours bientôt vendue
Saint-Hubert – Bonne nouvelle pour la communauté de Saint-Hubert. L’usine de sciage Massé et D’Amours qui était fermée depuis plus d’un an et demi, sera vendue d'ici la fin du mois d'avril, à l’entreprise de Saint-Apollinaire, Rip-O-Bec, qui se spécialise dans la production de ripe de bois de haute qualité servant de literie pour le bétail.
Le directeur général de la Société d’exploitation des ressources de la Neigette (SERN), Bernard Ouellet, confirme la nouvelle ajoutant que l’acquéreur s’engage à ne pratiquer dans cette usine aucune activité de sciage de bois et à n’y faire que de la troisième transformation.
L’usine Massé et D’Amours était propriété exclusive depuis 2013 de Scierie St-Fabien dont la SERN est partenaire majeur. En 2009, la Société d’exploitation des ressources de la Neigette qui a son siège social à La Trinité-des-Monts avait acquis l’entreprise de Saint-Hubert. Elle revendiquait alors la propriété de 60 % des parts, la balance appartenant à l’entreprise Caro Bois de Québec et à M. Hervé Deschênes.
La proposition de vente de Massé et D’Amours par Scierie St-Fabien comprend la bâtisse et le terrain. « Rip-O-Bec nous a assurés qu’il voulait y faire la troisième transformation du bois dans l’usine et respecter du fait même la clause inhérente à la vente. »
De plus, c’est dans la région que cette entreprise devra s’approvisionner en résidus de bois de sciage et de planage afin de produire sa ripe à literie.
Bernard Ouellet soulignait que la vente de cette usine devait s’accompagner d’un projet créateur d’emplois pour aider l’économie locale et régionale. « Nous avons mis l’usine en vente vers la fin de l’année 2013 et nous avions plusieurs acheteurs intéressés dont deux au Bas-Saint-Laurent. Mais c’est Rip-O-Bec qui répondait le mieux à notre objectif et nous vendons à cette entreprise à un prix qui facilitera sa démarche de la relancer le plus rapidement possible. »
Une fois relancée dans son nouveau créneau de production, l’usine pourrait donner de l’emploi à une quinzaine de travailleurs, peut-être plus. Or, on sait que chaque emploi direct créé en usine dans l’industrie du bois, en troisième transformation à plus forte raison, comporte un effet structurant important pour l’économie connexe, au niveau de la production et du sciage de la matière première en usine et de son transport notamment.
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