Les anciens employés de Groupe C.N.P. encore sur le qui-vive
Rivière-du-Loup – Les anciens employés de Groupe C.N.P. ont encore une fois vécu une période d'insécurité relative au remboursement de leur salaire par le programme de protection des salariés du gouvernement fédéral. Récemment, ils ont dû faire face à un refus de leur demande, ajoutant encore à tous les doutes et le stress entourant la perte de leur emploi.
L'entreprise, officiellement en faillite depuis le 14 février dernier, date de la mise sous séquestre, a cessé ses activités le 15 juillet 2013. Bien que les employés ne travaillaient plus depuis, la date officielle de leur mise à pied est le 14 février.
Selon les informations recueillies auprès de l'ancien chef du syndicat des employés, Normand Michaud, il y aurait eu une erreur au niveau des dates inscrites à leurs demandes. Le syndic Raymond Chabot via le responsable du dossier, Marc Bernier, s'occupait des détails reliés aux demandes des employés mis à pied pour le programme.
« Devant ce premier refus, nous n'avions que 30 jours pour faire appel de la décision rendue. Alors il fallait faire vite et j'ai travaillé autant que possible », déclare M. Michaud qui tient à souligner tout le support et les conseils juridiques judicieux reçus de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et de leur avocat Karim Lebnan.
« Nous voulions refaire nos demandes mais finalement, les gens du programme ont accepté de reconsidérer la demande déjà effectuée. Je n'ai pas encore reçu ma réponse, mais je sais que quelques-uns d'entre nous l'ont reçu, et cette fois ce sont des réponses positives », raconte M. Michaud. Il semble alors que les employés pourront être indemnisés.
COMITÉ DE RELANCE
Également très actif au sein du Comité de relance mis en branle en mars dernier, Normand Michaud rappelle que les démarches sont toujours en cours. « Il n'y a rien de définitif, mais on avance toujours, une marche à la fois. Les employés n'ont pas le pouvoir de l'argent, mais ils ont la détermination. Tant qu'il y aura de l'espoir, nous continuerons à nous battre pour nos emplois », conclut l'ancien chef syndical.
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