Saint-Jean-de-Dieu choisie pour l'implantation d'une usine de granules
Saint-Jean-de-Dieu - La Compagnie canadienne de Biopellets a dévoilé aujourd’hui les deux localités du Bas-Saint-Laurent où seront construites les deux usines de production de granules de bois destinés à l’exportation en Europe. Il s’agit de Saint-Jean-de-Dieu dans la MRC des Basques et de Causapscal dans la MRC de La Matapédia.
«Sans aucun doute, le projet est bien sur les rails, même si beaucoup de travail reste à accomplir», a indiqué ce matin lors d’un point de presse à Rimouski, le secrétaire général de la Compagnie canadienne de Biopellets, Jean-Paul Vieslet.
Il a précisé qu’à la suite d’une analyse approfondie, Saint-Jean-de-Dieu et Causapscal sont les deux municipalités qui présentent les meilleurs paramètres stratégiques, notamment en ce qui à trait à la proximité des sources d’approvisionnement et à la logistique. Il est cependant trop tôt pour dire laquelle des deux usines sera construite la première. Les promoteurs souhaitent compléter toutes les démarches administratives d’ici la fin de 2014 et être en mesure, au début de l’année prochaine, de commencer les procédures d’aménagement du terrain devant recevoir la première usine.
TECHNOLOGIE DE POINTE
Pour la Compagnie canadienne de Biopellets, lorsque ce projet d’envergure sera complété, le Bas-Saint-Laurent aura l’unité de production de bois-énergie la plus efficace et la plus économique en Amérique. « La beauté de ce concept réside également dans l’utilisation de bois ayant une faible valeur commerciale comme la biomasse et les arbres de petite dimension », a souligné M. Vieslet. Le projet respecte le principe de la saine gestion de l’exploitation forestière, tant en forêt privée qu’en forêt publique, et il améliorera les revenus de nombreux producteurs forestiers de la région.
Toute la stratégie repose sur une nouvelle technologie très bientôt disponible à l’échelle industrielle. Au départ, les usines produiront des granules de bois classiques. Cette nouvelle technologie sera intégrée progressivement pour en arriver à la carbonisation du bois de manière à produire du «charbon vert», un combustible plus concentré, offrant un meilleur rendement tout en étant plus concurrentiel sur le marché. Pour atteindre ce stade, on estime l’ensemble des investissements nécessaires entre 45 et 55 M $ par usine. Une fois que le complexe industriel aura atteint sa vitesse de croisière, le nombre d’emplois directs ainsi créés devrait s’élever à 50 et le nombre d’emplois indirects à 150.
PARTENARIAT DURABLE
La Compagnie canadienne de Biopellets veut réaliser la totalité du projet de concert avec les gens et les organismes du milieu comme le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent. «C’est la philosophie de l’entreprise et c’est très important», a souligné Jean-Paul Vieslet.
La Société d’investissement et de développement forestier, SIDFOR, sera appelée à jouer un rôle non négligeable dans la réalisation des usines en coordonnant, entre-autres, une souscription auprès du public qui ne sera pas sans rappeler celle ayant permis en 1976 le démarrage de la «Cartonnerie populaire de Cabano» aujourd’hui NORAMPAC. «Nous souhaitons que les gens du Bas-Saint-Laurent s’approprient le projet», a conclu M. Vieslet.
5 commentaires
Ne vous inquiétez pas, y a personne qui va s'opposer à ce projet
tout simplement parce qu'il va VÉRITABLEMENT créer des emplois stables
et que cet usine est un véritable actif pour notre région. C'est un
projet qui est éco-responsable et socio- responsable également
Qui plus est, le promoteur de ce projet n'a pas eu besoin de magouilles,
de stratégie de communication douteuses et n'a pas d'antécédent notables
en matière de non respect de l'environnement.
Des projets comme ca j'en prendrait à chaque semaine pour la simple
raison qu'Ils sont respectueux des communautés dans lesquelles ils
s'installent.