Centre de tri de Rivière-du-Loup
5 autres années pour la Société V.I.A.
Rivière-du-Loup – La Ville de Rivière-du-Loup et la Société V.I.A. ont conclu une nouvelle entente de cinq ans pour la gestion du centre de tri des matières recyclables provenant de la collecte sélective.
Les deux parties ont renouvelé cette collaboration qui dure depuis 2003 alors que la Ville de Rivière-du-Loup faisait l’acquisition du terrain et du bâtiment du centre de tri qui était opéré auparavant par Récupération Grand-Portage. De son côté, la Société V.I.A. faisait l’acquisition de l’ensemble des équipements lui permettant d’opérer le centre. Des ententes quinquennales pour le tri ont été conclues en 2004 et 2009.
Notons que la collecte sélective a débuté en 1999. De 2 500 tonnes lors de la première année, on récupère aujourd’hui par l’entremise du bac bleu près de 10 000 tonnes annuellement. « Nous avons de plus en plus de tonnes provenant de l’extérieur dont le Nouveau-Brunswick », a noté André Poitras, directeur général de la Société V.I.A.
« La Société V.I.A. a été au fil des ans un partenaire exceptionnel dans les opérations du centre de tri de Rivière-du-Loup en plus de permettre à plus de 35 personnes d’occuper un emploi, en effectuant le tri des matières récupérables pour une quarantaine de municipalités des MRC environnantes », a souligné Gaétan Gamache, maire de Rivière-du-Loup.
Jean D’Amour, député-ministre de Rivière-du-Loup-Témiscouata, qui avait été élu maire de Rivière-du-Loup en novembre 1999, a rappelé le travail de sensibilisation de la population réalisé en lien avec le tri sélectif des déchets. « Je veux aussi rendre hommage à l’équipe de travailleurs », a souligné M. D’Amour.
35 $ LA TONNE
Il en coute 35 $ la tonne à la Ville de Rivière-du-Loup pour se départir des matières recyclables pour une dépense annuelle de 85 000 $. C’est beaucoup moins que si ces mêmes déchets prenaient le chemin du site d’enfouissement sanitaire. On parle alors d’un montant de 90 $ la tonne.
Le papier et le carton constituent à eux seuls 70 % de la matière récupérée. Le verre représente 15 % et le plastique 5 %. Notons également que près de 15 % du contenu du bac bleu retourne au site d’enfouissement sanitaire parce qu’il ne répond pas aux critères de récupération. Le styromousse, les contenants de champignons et les vêtements sont trois matières que l’on ne devrait pas retrouver dans le bac de recyclage et qui le sont régulièrement.
CENTRE DE TRAVAIL ADAPTÉ
La Société V.I.A. joue pleinement son rôle dans notre région d’intégration et de formation de personnes ayant une limitation fonctionnelle, ce qui lui a d’ailleurs valu en 2012 un Prix Perce-Neige comme employeur dans la catégorie Intégration socioprofessionnelle. Comme centre de travail adapté, la Société V.I.A. reçoit des compensations financières du gouvernement du Québec qui représentent environ 30 % de son chiffre d’affaires.
« En plus d’être un joyau économique, la Société V.I.A. constitue un maillon régional important dans la gestion des matières résiduelles. Son équipe est une véritable richesse, et ce, tant pour l’entreprise elle-même que la communauté. C’est pourquoi je trouvais important que mon gouvernement autorise l’entente sans délai », a conclu le ministre D’Amour.
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