Signature du contrat d’approvisionnement en électricité pour le projet éolien Nicolas-Riou
Trois-Pistoles - EDF EN Canada inc., Énergie Éolienne Bas-St-Laurent (EEBSL), société détenue par les MRC du Bas-Saint-Laurent ainsi que la Première Nation Malécite de Viger et la Régie intermunicipale de l'Énergie - Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RIEGÎM), composée des MRC de la région ainsi que de l’agglomération des Îles-de-la-Madeleine, ont annoncé aujourd’hui la signature du contrat d’approvisionnement en électricité (CAE) pour les 224,4 MW du projet éolien Nicolas-Riou.
Sélectionné par Hydro-Québec Distribution dans le cadre de son appel d’offres de 2013 (A/O 2013-01), le projet est détenu à 50% par EDF EN Canada, à 33% par EEBSL et à 17% par RIEGÎM.
Situé dans les MRC des Basques et Rimouski-Neigette, le Projet compte 68 éoliennes Vestas, modèle V117, d’une puissance de 3.3 MW chacune. Représentant un investissement d’environ 500 millions de dollars canadiens le Projet pourrait créer jusqu’à 400 emplois durant la phase de construction.
Nicolas-Riou est l’un des huit projets éoliens attribués à EDF EN Canada dans le cadre des appels d’offres d’Hydro-Québec Distribution de 2008, 2010 et 2013.
Selon Gilbert Scantand de la RIEGÎM et Michel Lagacé d'EEBSL, « les régions de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine, du Bas-St-Laurent et la Nation Malécite de Viger sont très heureuses d'être associées avec EDF EN Canada dans le projet éolien communautaire Nicolas-Riou. La concrétisation de ce projet ambitieux amènera des retombées économiques territoriales fort importantes et des bénéfices liés à l'actionnariat qui permettront aux actionnaires publics d'avoir accès à de nouveaux leviers financiers indispensables pour le développement socio-économique de nos milieux ».
Suite à sa signature, le contrat d’approvisionnement en électricité devra être approuvé par la Régie de l’énergie.
14 commentaires
Vous avez gagné....
Vous aurez peu être pas un parc... Et ces droits de chasse et peche...
Mais de l,$$$
Avec ce parc oellien...
Vous avez oublié de féliciter dans votre commentaires les résidents des MRC du Bas-Saint-Laurent qui eux ont obtenus deux fois plus d'argent de la Nation Malécite de Viger.
Ah oui, vous avez aussi oublié de mentionner Énergie de France (EDF) qui se voit attribué 50% des bénéfices.
Cependant, elle crée des emplois,l'énergie qu'elles produisent est verte; donc aucun danger de déversement sur nos terres, nos rivières ainsi que notre fleuve.
Je suis libre de m'exprimer alors je signe.
En passant, les éoliennes se jumellent de façon intéressante aux barrages en permettant de réduire leur utilisation et de faire monter le niveau des eaux retenues en période de faible demande, lesquelles eaux peuvent ensuite être turbinées sans réserve en période de forte demande. Les barrages sont alors comme des accumulateurs qui sont rechargés par les éoliennes.
En plus, même si leur niveau de production est variable, en répartissant les éoliennes sur des territoires éloignés les uns des autres, cet inconvénient peut être atténué : il peut venter peu dans une région et venter plus dans une autre au même moment. Enfin, contrairement à une certaine croyance populaire, c'est en hiver que les éoliennes produisent le plus parce que les vents les plus forts et que l'air est plus dense.
En terminant, à part les très rares commentaires positifs, disons que je donne un 100 % au commentaire que Frank fait à l'égard des chialeux...
L'empreinte écologique pour la durée de vie d'une éolienne de .85 à 3,0 M est de : 9 grCO2éq./kwh. (grCO2éq.`= gramme de CO2 équivalent
Comparativement :
Hydro-électricité au fils de l’eau : 4 grCO2éq./kwh. (ex. : Beauharnois)
Une centrale nucléaire : 6 grCO2éq./kwh.
Hydro-électricité avec barrage : 10 grCO2éq./kwh.
Une centrale au gaz naturel en émet entre 400 et 800 grCO2éq./kwh.
Une centrale au charbon émet environ 1 000 grCO2éq./kwh.
Une centrale avec mazout lourd ou bitumineux : 1 200 grCO2éq./kwh.
Maintenant en tenant compte de la filière complète qui va de la conception, au démantèlement,
Éolien passe de 9 à 40-60 grCO2éq./kwh.
Hydro-électricité au fils de l’eau : passe de 4 à 20-40 grCO2éq./kwh.
Une centrale nucléaire passe de 6 à plus de 200 grCO2éq./kwh.
Hydro-électricité avec barrage passe de 10 à environ 40-60 grCO2éq./kwh. (selon les sources et sans compter les lignes de transport qui sont beaucoup plus longue que l’éolien érigé plus près des centres.)
Pour ce qui est des centrales thermiques (gaz naturel, charbon mazout lourd et bitumineux) elles émettent déjà tellement de CO2éq.que le coût de conception et démantèlement est minime.
En conclusion l’Éolien se classe parmi les énergies émettant le moins de CO2éq./Kwh.
Cette technologie étant relativement nouvelle, les avancées technologiques feront en sortes que les émissions n’iront qu’en diminuant ce comparativement aux technologies des centrales thermiques et hydro-électriques qui elles sont matures et donc ne peuvent gagner que peu en efficacité. (ex. : Centrales thermiques ont plafonnées à 30-40% d’efficacité depuis des lustres (30-40% d’efficacité = pour chaque kW d’énergie consommé par le brûlage de charbon, mazout lourds et mazout bitumineux seulement 0.30 à 0.40 KW seront produit.)
Pour ce qui est du solaire, la technologie étant encore au stade évolution rapide, les chiffres d'aujourd'hui ne seront plus valide demain.
Bref c'est très questionnable et toutes les questions sont légitimes.
Vous dites que le CO2 (un acide faible) n'est pas un polluant. Désolé mais il est considéré comme un polluant car l'augmentation de sa concentration dans l'atmosphère, les plans d'eaux (lacs aux océans) perturbent le milieu et entraîne des changements néfastes à l'environnement (comme ex.: l'acidification des océans perturbe la chaîne planctonique pour ne nommer que cette chaîne).
Définition polluant : un altéragène biologique, physique ou chimique, qui au-delà d'un certain seuil, et parfois dans certaines conditions, développe des impacts négatifs sur tout ou partie d'un écosystème ou de l'Environnement en général.
De plus, vous abordez le terrain écologique (...l'énergie qu'elles produisent est verte. Attention, il faut tenir compte de toute l'activité économique qui se passe pour qu'on ait finalement une éolienne installée et prête à produire....) j'y réponds objectivement et vous continuez sur le terrain politique pour supporter votre opposition aux éoliennes en ajoutant un sophisme (…L'éolienne la plus écologique c'est celle qu'on ne construit pas si on en a pas besoin..) Je répondrai à cela par un autre sophisme.
Certaines tribus de l’Amazonie vivent en réclusion totale et se passent à 100% de pétrole donc point besoin de pétrole dans le monde.
La filière en développement de l’éolienne est une filière qui présentement est justement en développement et la planification énergétique de l’Amérique du Nord) en est une très aléatoire (qui aurait dit que le pétrole aurait été en surplus il y a à peine 10 ans???).
Plusieurs barrages arriveront en fin de vie d’ici 10-15 ans et le remplacement sera effectué en partie par l’éolien.
Moins de 10% de l’électricité au Québec est produite à partir de l’éolien mais 100% des augmentations des tarifs d’hydro-Q lui sont attribué. (Chercher l’erreur)
La centrale au gaz de Bécancours (anciennement au mazout lourds) et appartenant à TCE (dont une filiale est Énergie Est) génère 0 KW d’énergie annuellement mais coûte 120 Millions/an. (ce contrat à long terme coûtera un total de 2.8 milliards en pénalité à Hydro-Québec) ce selon le contrat entre TCE et Hydro. Aurait-il pas mieux valu de ne pas octroyer ce contrat??? Et dire que André Caillé, Thierry Vandal et Jean Charest voulais construire 5 autres centrales thermiques au gaz.
La dernière série de barrage (La Romaine) est bâti avec un coup de revient à plus de 12 cents le KW/H. Hydro a réussi à modifier ses chiffres en allongeant la période d’amortissement du Complexe de la Romaine la faisant passer de 50 ans à 100 ans pour faire passer les coûts à environs 9.2 cents le KWH pour ensuite les faires passer à 6.4 cents en modifiant des règles comptables (comme le transfert de la redevance hydraulique de 0,35¢/kWh et des frais de garantie de 0,5% accordés par le gouvernement aux obligations émises par Hydro-Québec.)
Bref, la filière hydro-électrique est aussi sinon plus chère actuellement que la filière éolienne mais Hydro-Q. modifie en chemin.
Pour terminer, restons dans le sophisme.
Au début des années 1900 si le Québec n’avait pas investi dans le transport par automobile (route, pont, infrastructures, feux de signalisations, panneaux routiers) et attendu que 100% du transport par cheval soit désuet, nous serions possiblement encore à cheval.
Nous vivons actuellement une période de transition dans la production d’énergie électrique entre les énergies renouvelable nouvelles (éolien, solaires, biomasse, hydrolien) et les anciens types de productions (méga projet hydro-électriques, centrales thermiques) et dans toutes transition, il y a un chevauchement entre les nouveaux et les anciens modes de production.
Je vous laisse le soin du politique.
Votre explication sur les coûts de la Romaine sont particulièrement "sur la coche". On pourrait ajouter que le coût des 2 projets communautaires retenus par Hydro-Québec dans le BSL et la Gaspésie tourne autour de 6,5 cents/kwh, ce qui rend cette forme d'énergie plus que concurrentielle par rapport à l'hydroélectricité (nouvelles installations). Ces 2 projets viennent de cribler sévèrement l'argumentaire démagogique d'Hydro qui tente de nous faire croire que la hausse des coûts de l'électricité est due principalement à l'éolien. Honte à Hydro-Québec! Qu'ils s'ôtent les doigts dans le nez et qu'ils se donnent une stratégie dynamique de mise en marché et de vente de cette électricité.
Enfin, monsieur Duquette, votre explication sur la nécessaire période de transition (et de chevauchement) d'une forme d'énergie à une autre est fort pertinente et éloquente!