Commerce électronique
1 Québécois sur 2 achète en ligne, mais à l'extérieur du Québec
Rivière-du-Loup - Le commerce électronique est bien ancré dans les habitudes en ligne des adultes québécois. Les résultats de l'enquête Indice du commerce électronique au Québec (ICEQ) sur les habitudes d'achat en ligne des Québécois dévoilés hier par le CEFRIO démontrent que près d'un adulte québécois sur deux (49 %) a acheté en ligne au cours de la dernière année.
Tout comme c'était le cas lors de l'édition 2012-2013 de l'enquête, la grande majorité des achats en ligne ont été effectués sur des sites hors-Québec : seulement 25 % des dollars dépensés pour des achats en lignne l'ont été sur des sites québécois, comparativement à 10 % sur des sites canadiens et 48 % sur des sites américains.
« Les Québécois sont nombreux à acheter en ligne et ils achètent une multitude de produits et services. Mais ils réalisent encore les trois quarts de leurs achats sur des sites hors-Québec. Un enjeu majeur pour les commerçants d'ici que nous avions déjà constaté en octobre 2013 et qui n'a malheureusement pas évolué », commente Jacqueline Dubé, président-directrice générale du CEFRIO.
Forte croissance des achats mobiles
Si les achats effectués depuis un appareil mobile ne comptaient que pour 8 % des transactions analysées en 2012-2013, ils représentent 21 % des transactions réalisées en ligne en 2014-2015. De ce nombre, la tablette compte pour 15 % des achats analysés et le téléphone intelligent, 6 %.
L'ordinateur portable (40 %) et l'ordinateur de table (39 %) demeurent les plateformes les plus utilisées par les cyberacheteurs québécois, bien qu'ils aient été utilisés collectivement pour réaliser 10 % moins de transactions qu'en 2012-2013.
Mode, électronique, musique, films et jeux vidéo les plus populaires
L'enquête ICEQ a regroupé en 12 catégories de produits et services les achats en ligne réalisés par les adultes sondés. Sur la base du nombre d'acheteurs dans chacune de ces 12 catégorie, les trois catégories les plus populaires sont la mode (31 % des cyberacheteurs interrogés ont acheté au moins un article de la catégorie mode et accessoires au cours du mois précédant l'enquête), l'électronique (23 %) ainsi que les catégories musique, films et jeux vidéo de même que livres, revues et journaux qui compte chacune 17 % des acheteurs. Suit ensuite la catégorie des articles de décoration et de maison (14 %) et enfin les voyages et le transport (10 %).
Sites les plus utilisés par catégorie de produits et services
Les résultats de l'enquête permettent d'identifier les sites les plus utilisés par les cyberacheteurs québécois. Le tableau ci-dessous présente les trois premières positions pour chacune des six catégories de produits et services les plus achetés en ligne (en pourcentage du montant total dépensé dans la catégorie). Le palmarès identifie également les sites québécois.
« Trop peu d'entreprises québécoises vendent en ligne »
L'origine géographique des sites sur lesquels sont réalisées les transactions en ligne varie grandement d'une catégorie de produits et services à l'autre. Ainsi, dans le secteur des spectacles, sorties et restaurants, 72 % de la valeur des transactions sondées a été réalisée sur des sites québécois.
À l'autre extrême se trouve l'électronique, où seuls 2 % des achats en ligne ont été réalisés sur des sites québécois. Parmi les catégories comptant la plus haute proportion d'achat au Québec (en montant dépensé dans la catégorie) se trouvent les voyages et transport (36 %), les livres, revues et journaux (31 %) la catégorie alimentation, santé et beauté (23 %) et la mode (22 %).
« Trop peu d'entreprises québécoises vendent en ligne. Afin d'explorer en profondeur cette situation, nous réaliserons prochainement un volet additionnel à l'enquête ICEQ, portant sur la pratique - ou non - du commerce électronique par les entreprises, sur les facteurs de succès et sur son impact sur la performance organisationnelle entre autres. Les résultats seront publiés en juin et jetteront un nouvel éclairage sur la situation », conclut Jacqueline Dubé.
13 commentaires
j'ai acheter sur EBAY un but de hockey a mon garçon il ma couter 50$ et dans un magasin style Canadian tire au sport expert il m'en aurait couter 100$ et plus donc faite le calcul
Si je te comprend bien, un objet que tu paie $20.00 te revient à $30.00/$35.00 après taxes?
Si j'ai mal compris, expliques-moi ta façon de calculer.
Ils doivent prendre eux aussi le virage numérique.
Ensuite, la concurrence fait que la mentalité du je me part en affaire aujourd'hui, j'ai un chalet dans le nord la semaine prochaine, je suis millionnaire le mois prochain, milliardaire l'année prochaine n'a plus sa place. Si tu veux vendre tu dois couper dans les dépenses inutiles qui abaissent la marge de profit de l'entreprise et un train de vie princier en est une.
Par exemple, j'ai payé ma tv 2000$ dans un marché local. Mais 3 jours après l'échéance de ma garantie, je me suis fait dire que ma garantie était échue depuis 3 jours et qu'on ne pouvait rien faire pour moi; je devais payer! Qu'est-ce que vous pensez que j'ai fait? J'ai remplacé ma tv par une nouvelle, à peu près équivalente, par internet, pour 800$. J'ai fini de faire rire de moi...
Je doute fort que les souliers dans les boutiques soient fabriqués localement, par exemple, donc, la boutique qui vous les vends, elle aussi, les achètent à l'extérieur!!! Si nos commerçants sont capables de faire venir la marchandise d'ailleurs en 2 clics de souris ben moi, en 3 clics, si je sauve 125$ je vais le faire sans gêne!
De plus, je songe sérieusement à retourner travailler à l'ouest du pays, pas que ça me tente, jusque j'ai subi tellement d'augmentations de toutes sortes depuis 5 ans, sauf mon salaire qui lui va vers le bas, que je n'ai d'autres choix! Si cela devait se produire, je jure que plus jamais, je dépenserai un vieux 5 cents (pcq ya pu de cennes noires) à Trois-Pistoles, ça fait 30 ans qu'on me refuse de l'emploi et ces mëmes gens vous pointent du doigt en disant:" Check, y veux pas travailler"! J'en ai soupé de ces petits cartels, ces petits pouvoirs de campagne, où on affiche un poste pour respecter la loi alors qu'il est promis depuis longtemps...
ACHETEZ LOCAL QU'ILS DISAIENT! C'est ce que j'ai toujours fait depuis 30 ans mais là, l'ascenceur est rendu tellement loin qu'il n'y a aucun retour possible de celui-ci...
Adios @ todos
Exemple ta besoin d'amortisseur eux peuvent tes vendre 150$ chaque ( prix fictif je sais pas tellement le prix en garage) et sur internet la même marque tu peux les avoir 50$-60$ tu sauve en svp
Quatre stores (persiennes) magasinés à RDL: coût total taxes incluses:865$.
Les mêmes quatre stores achetés à Montréal par téléphone et dans un magasin reconnu, livrés à mon domicile, toutes taxes incluses: 553,83$.
À quel endroit la personne intelligente achètera?
Facile de répondre.
Je veux bien encourager les locaux mais on a comme l'impression que beaucoup de nos commerçants veulent saigner le client.....à leur profit.
Une vache morte ne donnera jamais plus de lait. Qu'on se le dise.
Plus facile de faire un profit de 50$ sur la tête d'un client que de devoir en servir cinq qui me feront gagner le même montant à raison de 10$/chaque.
Voilà pourquoi les commerces du centre d'achat ferment et qu'ils fermeront de plus en plus dans un avenir pas prometteur et pas trop lointain.
Il n'y a que les imbéciles qui sèment leur argent à tout vent. Et comme nous ne sommes pas tous imbéciles,il va falloir que nos commerçants se posent de sérieuses questions sur le manière de faire et vite à part ça.
Oui, c'est moins cher sur plusieurs choses sur internet. Il y a souvent beaucoup moins d'intermédiaires. Souvent pas trop de frais fixes à supporter, dépenses moindres, mais service plus difficile à donner.
Saviez-vous le coût d'un loyer pour un commerce au Centre Commercial est de combien? Les coûts en salaire, plus la part du patron au RRQ, CSST, FSS et tout le tralala? Taxes municipales, électricité, et j'en passe. En débarrant sa porte de commerce le matin, le propriétaire du commerce est déjà under de quelques centaines dollars à cause des coûts fixes. Si durant la journée il faut qu'il vende 51$ ce qu'il a payé lui-même 50$, ça va comme être impossible de combler ses dépenses et il ne sera pas en affaires longtemps... Donc avant de tirer la pierre et de traiter les commerçants d'ici de gros crosseurs...
C'est certain que l'internet change la donne. Le commerce change, et changera toujours. Les emplois s'en irons où? Chine, Inde, Amérique latine? Cherchez à savoir!
Le problème d'un loyer au centre commercial c'est que le montant ne sert pas juste à couvrir l'entretien et l'exploitation du bâtiment, auquel cas celui-ci serait passablement moins élevé. Comme tous les centres commerciaux font partie de porte-feuilles immobiliers, ceux-ci doivent dégager de généreux dividendes pour des actionnaires. Un modèle qui selon moi n'est plus viable en 2015. Ce qui explique la fermeture de plusieurs bannières et le nombre croissant d'emplacement vacants un peu partout dans les centres commerciaux.
J'endosse ce que vous dites. Mais même au Centre-ville, où n'importe où d'ailleurs, avoir un local commercial pour vendre "pignon sur rue" coûte cher, peut-être moins qu'au Centre Commercial, mais cher quand même. Pensez-y: un loyer hypothétique de 1500$ par mois, avec 25 jours d'affaires dans le mois, revient à 60$ par jour. Un employé payé 12$ de l'heure, coûte plutôt aux alentours de 15 avec tous les avantages sociaux et patentes du gouvernement, 15$ de l'heure, bien ça fait 150$ pour une journée. On a juste le loyer et un employé de calculé, et on est au dessus de 200$ par jour... Normal qu'il ne puisse vendre au cost...