L'AFEAS de Rivière-du-Loup veut forcer Desjardins à revenir sur sa décision
Rivière-du-Loup - L'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFEAS) de Rivière-du-Loup s'élève contre la volonté de Desjardins de fermer les centres de service de la rue Lafontaine, Saint-François et Saint-Ludger, de même que les guichets automatiques du Cégep et du parc Cartier. Une pétition a même été instaurée.
«La population est vieillissante. Avec ces fermetures, les gens auront de la difficulté à avoir accès aux services leur caisse populaire. Imaginez que Desjardins n'a même pas demandé l'avis à ses membres alors qu'en principe, ce sont eux qui doivent décider», note Alberte Pettigrew, porte-parole.
C'est suite aux préoccupations entendues par les membres qu'elles ont décidé d'agir. «Partout, nous entendions des commentaires de gens inquiets. Nous avons donc instauré une pétition. Jusqu'ici, plus de 1500 personnes l'ont signé. Notre objectif est de garder les succursales ouvertes et les guichets automatiques accessibles», dit Mme Pettigrew, ajoutant qu'il est primordial de conserver ces services ouverts.
«La caisse populaire a été fondée pour assurer un service de proximité aux utilisateurs. Plusieurs personnes n'ont pas de voiture et d'autres ont des difficultés à se déplacer. Le secteur du siège social du boulevard Thériault n'est pas sécuritaire pour une personne à pieds», conclut Mme Pettigrew.
La pétition sera présentée aux dirigeants de Desjardins lors de l'assemblée générale du 27 avril, 19h30, à la salle des congrès de l'Hôtel Universel de Rivière-du-Loup. Les membres de l'AFEAS invitent la population à continuer de signer la pétition, disponible d'ici là un peu partout. «Il faut aussi que les gens se rendent en grand nombre à cette assemblée. La caisse populaire n'appartient pas aux administrateurs, mais à ses membres.»
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