Projet éolien régional Nicolas-Riou
Le CREBSL demande davantage de protection pour les chauves-souris
Trois-Pistoles – Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent (CREBSL) a déposé à la commission du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sur le parc régional éolien Nicolas-Riou un court mémoire. Si ce dernier s’avère globalement favorable au projet, il demande des mesures plus strictes pour sauver les populations de chauves-souris.
Le CREBSL est d’avis que l’on doit promouvoir les filières d’énergie qui présentent le moins d’impacts sur l’environnement et qui visent prioritairement la substitution des énergies fossiles par des sources d’énergie propre et renouvelable. Il estime que des chantiers sur la réduction du pétrole et les énergies renouvelables tel l’éolien peuvent représenter des leviers importants pour les régions, par exemple pour soutenir l’innovation, valoriser la faible empreinte en carbone des produits québécois, favoriser l’électrification des transports ou attirer des investissements avantageux.
Le CREBSL souligne les progrès réalisés dans l’encadrement de l’énergie éolienne ces dernières années et à titre d’ancien membre de la Conférence régionale des élus, affirme avoir été en mesure de constater la qualité du projet, la prise en compte des préoccupations environnementales et le fort consensus régional.
Le CREBSL a donc adressé une recommandation globalement favorable à l’implantation du parc éolien en raison des avantages économiques, sociaux et environnementaux qu’il présente pour la région bas-laurentienne.
CHAUVES-SOURIS
Le CREBSL demande que la commission du BAPE exige l’application de mesures d’atténuation plus strictes ainsi que des pratiques de gestion bénéfiques publiées par Environnement Canada pour sauver ces populations de chauves-souris. Le conseil régional rappelle que tout récemment, les populations de chauves-souris résidentes ont dramatiquement chuté en Amérique du Nord, au Québec et dans la région.
Les résultats obtenus dernièrement au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs décrivent une véritable hécatombe. Le syndrome du museau blanc serait responsable de cette importante menace et on enregistre des déclins majeurs d’au moins six espèces de chauves-souris avec des taux de mortalité de 85% à 90%. Il y a moins d’un an, et ceci est un événement rare, le Canada a ajouté trois espèces de chauves-souris à la liste des « espèces en voie de disparition » en adoptant un décret d’inscription d’urgence en vertu de la Loi sur les espèces en péril.
Pour consulter le mémoire du CREBSL et les documents complémentaires, visiter le www.crebsl.com.
2 commentaires
c'Est endroit est une pouponnière d'orignaux...