La MRC de Témiscouata va rencontrer TransCanada
Témiscouata-sur-le-Lac – Les maires de la MRC de Témiscouata veulent avoir des réponses à leurs questionnements concernant le projet Oléoduc Énergie Est.
« La MRC de Témiscouata et ses maires vont avoir une rencontre avec TransCanada en novembre », a indiqué Guylaine Sirois, préfet de la MRC de Témiscouata. « Le tracé pourrait toucher des érablières à Pohénégamook, des gens sont inquiets », a noté Mme Sirois qui a donné cet exemple pour illustrer que le tracé proposé pourrait avoir des impacts importants et négatifs pour des citoyens du Témiscouata.
La position de la MRC de Témiscouata dans ce dossier est à préciser. « Nous voulons attendre les audiences du BAPE », a mentionné Mme Sirois. D’ailleurs, le 10 mars 2014, le conseil des maires de la MRC avait adopté une résolution à l’effet « que la MRC demande d’être entendue devant l’Office national de l’énergie et que la MRC réitère son souhait que le projet fasse l’objet d’une audience publique sous l’égide du BAPE ». Le Bureau d’audience publique sur l’environnement se penchera sur ce projet.
DES ATTENTES
Les MRC de la région, dont celle de Témiscouata, ont établi un certain nombre d’attentes en lien avec le projet Oléoduc Énergie Est. On note d’abord l’obtention d’une recommandation favorable du BAPE sur le projet à la suite d’une étude approfondie du projet, notamment une étude d’impact indépendante couvrant les aspects sociaux, environnementaux et économiques de l’ensemble du projet.
Les MRC veulent aussi des engagements fermes des deux paliers gouvernementaux, ainsi qu’un plan d’action visant à hausser les standards de prévention, de sécurité et d’intervention en matière de déversement. Ces objectifs doivent s’appliquer également en milieu terrestre et lacustre. Les objectifs sont de réduire de moitié les temps d’intervention et de développer une expertise pour l’intervention en eau glacée ou recouverte de glace.
Il y a également la ratification d’ententes de partenariat entre le promoteur et chacune des municipalités affectées par le projet afin de les doter d’un plan d’urgence adapté, de former et d’équiper adéquatement les différents intervenants susceptibles d’intervenir en cas de déversement ou d’incident. On note aussi la mise en réserve par le promoteur d’une sécurité financière (fonds d’urgence en fiducie) pour la remise en état des lieux en cas de déversement ou d’incident.
Cette sécurité doit être proportionnelle à l’ampleur des dégâts potentiels et suffisante pour assumer 100 % des coûts de restauration des sites impactés.
De plus, on veut le financement par le promoteur des groupes scientifiques et des comités de vigilance afin qu’ils assument de façon impartiale la surveillance environnementale, autant durant la phase de construction que durant celle de l’exploitation et du démantèlement du projet.
1 commentaires
Même là, la Cie à trouvé le truc de tromper le monde.