Rivière-du-Loup – Les voyageurs hivernaux ne se laissent pas démonter par la faiblesse du dollar canadien qui a atteint un creux inégalé depuis 2003, en s’enfonçant le 14 janvier à 0,6947$ US.

Si des questionnements demeurent lorsque certains choisissent les États-Unis comme destination, ils sont bien au fait de la faiblesse du dollar. «Ceux qui voyagent depuis longtemps ne s’en formalisent, pas, ça dépend de leur budget. Ce n’est pas une situation qui est nouvelle, si on se fie aux 15-20 dernières années», souligne Michele Simard, de Club Voyages FP.

Elle ajoute que pour les jeunes familles, la faiblesse du dollar a une incidence directe sur le choix de la destination. «Dans cette optique, les formules tout-inclus deviennent avantageuses», complète-t-elle.

Du côté de Voyages Ciel D’Azur, Karelle Bélanger n’a pas remarqué de diminution dans les ventes de voyages vers l’étranger, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis. «Aller dans l’Ouest canadien, c’est parfois aussi cher que de se rendre en Europe», a-t-elle souligné.

Toutefois, il est important de suivre les fluctuations du taux de change lorsque vient le temps de planifier son budget. «Les excursions, les dépenses personnelles, avec un budget initial de 1 500$, ça diminue un peu notre marge de manœuvre», explique Mme Bélanger. La faiblesse du dollar nécessite des adaptation, mais n’empêche pas les voyageurs de s’envoler vers l’étranger.

VOYAGES AU CANADA

La saison est encore à ses débuts pour les voyages à l’intérieur du pays, une alternative qui est envisagée par Mme Simard. «On pense parfois moins au Canada comme destination. Ce serait un bon moment pour le faire et voyager à l’interne», explique-t-elle.

Selon les prévisions des devises publiées par Desjardins, Études économiques le 14 janvier, la stabilisation des prix du pétrole et une remontée graduelle en seconde moitié d’année devraient aider la devise à terminer l’année 2016 à environ 0,75$ US. Le choix de destination varie aussi selon le climat politique et financier du pays sélectionné.