Maryse Rancourt au cœur des décisions
En 2014, elle acceptait la présidence de Femmessor Bas-Saint-Laurent. Maryse Rancourt de Rivière-du-Loup est maintenant au cœur des changements mis en place sur la scène provinciale par l’organisme qui soutient les femmes d’affaires.
Le 16 septembre dernier, Femmessor Québec a dévoilé son tout nouveau modèle d’affaires qui regroupera, sous une même organisation administrative, les 17 organismes régionaux et le Réseau Femmessor issues de l’ancienne structure. Mme Rancourt fait partie des 12 administratrices du conseil d’administration de Femmessor Québec, toutes des entrepreneures provenant de différentes régions de la province. «En siégeant sur le conseil d’administration provincial, je voulais montrer ma confiance en cette nouvelle structure et ma volonté de contribuer à l’essor de l’entrepreneuriat féminin. De plus, je crois fortement à l’importance de représenter le Bas-Saint-Laurent dans cette nouvelle structure, je ne voulais pas que la région soit laissée pour compte», a commenté la femme d’affaires louperivoise.
Propriétaire de l’agence de création graphique Tactic design depuis 27 ans, Mme Rancourt a toujours été activement impliquée dans le milieu. Elle fut notamment vice-présidente de la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup ainsi que du Musée du Bas-Saint-Laurent, présidente du Réseau des femmes professionnelles de la région de Rivière-du-Loup et membre du conseil d’administration du Festival-Concours de musique de Rivière-du-Loup et du Bas-Saint-Laurent.
SOUTENIR L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ
Maryse Rancourt a commencé à siéger sur le conseil d’administration de Femmessor Bas-Saint-Laurent en 2011, convaincue de la nécessité de soutenir l’entrepreneuriat féminin pour le bénéfice du développement régional. Ses motivations n’ont pas changé dans la nouvelle structure provinciale: «Il y aura un comité d’investissement dans chaque région, nous voulons garder les décisions d’investissement dans les régions.»
Maryse Rancourt préside un comité exécutif de six membres qui a comme mandat de recevoir toutes les demandes de financement, assurant ainsi temporairement la transition avec les nouveaux comités régionaux. «En trois mois pour le Québec, nous avons reçu 12 demandes représentant 272 500 $ et nous avons accordé une somme totale de 242 500 $», a souligné Mme Rancourt.
Femmessor Québec dispose d’un fonds pour les entrepreneures de 19 millions de dollars. La capitalisation comprend : un investissement de 8 M$ provenant du Fonds de développement économique par l’entremise d’Investissement Québec, une somme de 8 M$ investie par Fondaction, le fonds de développement de la Confédération des syndicats nationaux pour la coopération et l’emploi, ainsi qu’un investissement de 3 M$ versé par l’organisme Femmessor Québec.
DES CRITÈRES REVUS
Les critères d’admissibilité ont également été revus. «Auparavant pour bénéficier du soutien financier de Femmessor, les entrepreneures devaient avoir 50% et plus des actions de leur entreprise, maintenant c’est un minimum de 25%», a expliqué Caroline Roy, directrice régionale. Celle-ci se déplace sur tout le territoire du Bas-Saint-Laurent pour rencontrer les femmes d’affaires qui ont des projets de création ou d’expansion d’entreprise. «Un autre changement au Fonds Femmessor Québec, les montants accordés vont de 20 000 $ à 150 000 $, comparativement à un maximum de 35 000 $ auparavant», a précisé Mme Roy.
Le financement, le service conseil et le développement des compétences des entrepreneures sont au cœur même de la mission de l’organisme. Depuis 2003, plus de 900 000 $ ont été investis dans 60 projets d’entrepreneures de la région du Bas-Saint-Laurent. De par sa nature, Femmessor travaille en concertation avec les différents acteurs du développement économique présents sur le territoire.
Commentaires