Dossier du bois d’oeuvre résineux: Unifor rencontre des députés
En marge des négociations entre le Canada et les États-Unis concernant le bois d’oeuvre résineux, des membres du syndicat Unifor du pays, incluant ceux du Bas-Saint-Laurent, vont rencontrer des députés. L’idée est de mettre en place une stratégie qui permettrait à terme de sauvegarder des emplois.
«Les enjeux ne pourraient être plus élevés en ce moment pour l'un des secteurs les plus importants de l'économie canadienne », a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. «Le gouvernement Trudeau doit cesser de négocier des accords commerciaux à partir d'une position de crainte et conclure une entente sur le bois d'œuvre qui sert les communautés forestières canadiennes.»
Le syndicat souligne qu'en tant que troisième plus grand secteur d'exportations du Canada, la foresterie emploie directement 202 000 Canadiens dans toutes les régions du pays. Au Québec uniquement, cette industrie emploie 60 000 personnes et génère des revenus de 15 milliards de dollars, soit près de 10 % du secteur manufacturier. Sur 250 municipalités qui vivent de l'industrie du bois d'œuvre, 135 en dépendent exclusivement au Québec.
Le syndicat argüe que si des tarifs douaniers sont imposés, l'impact d'une hausse abrupte des prix serait immédiat. Unifor rappelle qu’au début des années 2000, lorsque les États-Unis ont imposé un tarif combiné de 27 %, 15 000 travailleurs ont été mis à pied en quelques mois à peine.
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