Plan d’aide fédéral pour l’industrie du bois d’œuvre de 867 M$
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) accueille favorablement le plan d’aide fédéral de 867 millions $ sur trois ans à l’industrie forestière, annoncé aujourd’hui par le gouvernement fédéral.
Ottawa accordera une aide de 867 millions de dollars pour l'industrie dont 605 millions en garanties de prêts et 160 millions pour soutenir l'innovation (transition vers de nouveaux créneaux). De plus, un programme spécial d'assurance-emploi sera mis en place avec une enveloppe monétaire de 9,5 millions de dollars.
L’Union est particulièrement satisfaite de l’aide directe de plus de 600 millions $ annoncée pour le secteur forestier sous forme de prêts et de garanties de prêts, une demande qu’elle a répétée à plusieurs reprises au cours des derniers mois. Elle juge également bienvenues les sommes allouées à l’innovation et à la diversification commerciale, ainsi qu’au soutien pour les travailleurs des régions affectées.
«Depuis le début de la crise, l’UMQ a exercé un leadership dans le dossier du bois d’œuvre. Elle a rencontré près d’une quarantaine d’élus fédéraux, tous partis confondus, ainsi que le premier ministre Justin Trudeau, pour leur faire part de l’importance de soutenir concrètement l’industrie et l’ensemble des communautés forestières du Québec. Aujourd’hui, le gouvernement fédéral est au rendez-vous, et nous pouvons qu’être fiers de la vision stratégique et du travail accompli par notre union», a déclaré le premier vice-président de l’UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson.
Cette annonce survient alors que le département du Commerce des États-Unis devrait annoncer, le 23 juin prochain, l’ampleur des droits antidumping qui seront imposés sur le bois d’œuvre québécois et canadien exporté aux États-Unis. Ceux-ci s’ajouteront aux droits compensateurs de 20 % annoncés à la fin avril.
Rappelons que lors de la mission qu’elle a menée il y a quelques semaines à Washington sur cet enjeu, l’Union a convenu, avec les élues, élus et partenaires forestiers américains, de la nécessité de parvenir à un accord négocié sur le bois d’œuvre résineux qui respecte les intérêts des communautés forestières des deux côtés de la frontière, plutôt que de laisser les tribunaux trancher.
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