L’économie régionale ne serait pas une priorité pour les Libéraux
À la suite de l’ajournement des travaux parlementaires, c’est l’heure du bilan pour Guy Caron, député fédéral de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques. Guy Caron déplore entre autres que le gouvernement actuel n’a pas le développement de l’économie régionale comme priorité.
«Le dossier du lait diafiltré n’est toujours pas réglé. Nous attendons toujours les politiques qui viendraient alléger le fardeau fiscal de nos PME, qui sont le cœur de notre économie régionale. Rajoutons, qu’il y a encore des municipalités de ma circonscription qui n’ont qu’un accès très limité à la couverture cellulaire et internet. Je m’attends à beaucoup plus d’un gouvernement qui se targue d’être au service de la classe moyenne», critique-t-il.
Le 1er juin dernier, le gouvernement libéral a annoncé qu’il allait débloquer 867 millions pour venir en aide au secteur forestier durement touché par la crise du bois d’œuvre.
«Des milliers d’emplois sont dépendants du secteur forestier dans notre région. Au cours des dernières semaines, plusieurs travailleurs et diverses entreprises m’ont fait part de leurs vives inquiétudes. Je salue l’annonce faite de la part du gouvernement, mais maintenant il faut que cet argent soit rapidement accessible pour nos travailleurs. J’espère que les libéraux ne s’inspireront pas du système de paie Phénix pour transférer les sommes promises», déclare le député fédéral.
«La ligne de démarcation entre le gouvernement actuel et son prédécesseur est de plus en plus floue. Les Libéraux qui, lors de la dernière élection, main sur le cœur, promettaient une plus grande transparence au Parlement et parmi les instances gouvernementales, est en train de reprendre rapidement les mauvaises habitudes de l’ancien gouvernement conservateur. Nous pouvons le voir avec la nouvelle banque d’infrastructures qu’ils veulent mettre en place», rajoute Guy Caron.
«Vous pouvez compter sur moi ainsi que sur le caucus du NPD pour continuer à défendre avec vigueur les enjeux régionaux qui nous préoccupent», conclut-il.
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