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PMT Roy dénonce le projet de loi 150

durée 18 novembre 2017 | 09h21
  • André Roy, président de PMT Roy Assurances et services financiers est outré par les mesures annoncées dans le projet de loi 150 par le ministre Carlos Leitão. En effet, les changements à prévoir dans les prochaines semaines à cause du projet de loi 150 auront des conséquences importantes sur le courtage au Québec et il n’arrive pas à comprendre comment le gouvernement peut croire à leur bienfondé.

    Il est louable d’établir un encadrement qui clarifie les modes de distribution pour le consommateur, mais la façon de s’y prendre infantilise le courtier. En effet, le professionnalisme de celui-ci n’est pas pris en compte dans la mouture actuelle du projet de loi 150, ce qui témoigne du manque de confiance du gouvernement dans la capacité du courtier à bien conseiller son client et à lui recommander le produit qui convient le mieux à ses besoins. «Le consommateur ne sera pas mieux protégé en imposant un nombre minimal d’offres, bien au contraire. Les cabinets de courtage seront fragilisés et disparaitront au profit du modèle d’agence. Le gouvernement ne semble pas comprendre qu’il diminuera la variété de l’offre, et conséquemment qu’il va réduire le choix du consommateur», affirme M. Roy.

    Par ailleurs, il constate qu’il sera possible de faire de la vente par Internet sans l’intervention d’un représentant certifié - ce qui favorisera inévitablement les assureurs directs - et que le projet de loi 150, lui, impose un nombre minimal d’offres et des restrictions plus contraignantes en matière de propriété. Cela portera un coup fatal à des centaines de PME en région. «Comment envisage-t-on maintenir des emplois en région et permettre à mon entreprise de croitre avec ce carcan supplémentaire imposé par ce projet de loi ? L’adoption de la réforme Leitão telle que proposée ne représente rien de moins qu’une expropriation déguisée des propriétaires de cabinet de courtage pour favoriser les assureurs directs. J’interpelle mon député, M. Jean D’Amour, afin qu’il fasse entendre raison au ministre des Finances», lance André Roy.

    André Roy tend la main à tous les courtiers qui se sentent laissés pour compte dans le projet de loi 150 et les invite à se mobiliser avec lui. D’ailleurs, il est membre de l’Alliance pour un courtage plus fort, un regroupement de cabinets en assurance de dommages et d’acteurs économiques qui ont à cœur le maintien d’un réseau de cabinets de courtage dynamique partout au Québec. L’Alliance représente 98 cabinets de courtage pour un peu plus de 2 milliards estimés en volume de prime et près de 3 000 emplois de qualité dans toutes les régions du Québec.

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