La profession de foi de Jean-Louis Levesque
De ses propres mots, l’homme d’affaires Jean-Louis Levesque vit au rythme du centre-ville de Rivière-du-Loup et de ses commerçants. L’entrepreneur a la fibre locale très développée et il croit dur comme fer au succès lié au marché de proximité.
Fraichement installé dans ses nouveaux locaux du 226, rue Lafontaine, son commerce Le Vrac se veut aujourd’hui, plus que jamais, le porte-étendard de cette croyance et de la volonté d’encourager les entreprises locales et régionales.
«Pratiquement 100 % de mes achats et de mes travaux ont été effectués auprès d’entreprises du milieu. Avec l’aide des gens d’ici, on peut réaliser de beaux projets et créer une effervescence. C’est pour moi une grande fierté», lance-t-il, lors de l’ouverture officielle de sa nouvelle boutique, le jeudi 16 novembre.
Près de 400 000 $ ont été investis afin d’offrir à la clientèle un espace plus grand (7400 pieds carrés), plus accessible et offrant encore davantage de produits. «Et c’est pour moi un grand plaisir d’être resté sur la rue Lafontaine. J’étais dédié à demeurer au centre-ville, un lieu dont je suis amoureux. Quand un centre-ville est dynamique, c’est un plus pour une communauté», explique-t-il.
Jean-Louis Levesque est dévoué à son milieu. «Souvent, les touristes entrent ici et repartent en direction d’un autre commerce que je les invite à découvrir. Ils reviennent et ils ne sont jamais déçus. Je le fais par conviction, par goût, par plaisir. Rivière-du-Loup, c’est charmant et agréable.»
Le commerçant souhaite également que les produits locaux et régionaux rayonnent en magasin. «Par exemple, nous avons aujourd’hui les produits de la Minoterie des Anciens à Sainte-Anne-des-Monts qui s’approvisionne auprès des producteurs de la région pour ses nombreuses farines (…) Nous offrons aussi les thés Tea Taxi qui viennent d’Amos. Ce sont des entreprises québécoises qui méritent d’être encouragées.»
EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
Dans ses nouveaux locaux, Le Vrac assume également une tangente concernant la diminution des emballages. Jean-Louis Levesque s’est récemment associé au mouvement «zéro déchets» et à Ecocert pour les produits biologiques.
«C’est venu de l’idée de recycler le carton et le plastique et d’inciter nos clients à utiliser des pots et plats réutilisables. C’est une façon de diminuer l’empreinte écologique du commerce et c’est quelque chose que l’on souhaite continuer à développer dans le futur», a-t-il déclaré.
Décidément, Jean-Louis Levesque aime sa ville et son quartier. Le Vrac est au centre-ville pour y rester.
2 commentaires
Vivent les marchands locaux ! Vive l'argent qui reste au Québec et qui sert à notre développement !!!