Louise Tanguay et Denis Marquis, complémentaires dans la vie et en affaires
Les deux propriétaires du concessionnaire Rivière-du-Loup Honda, Louise Tanguay et Denis Marquis étaient les deux conférenciers du diner-conférence organisé par le Centre des dirigeants d’entreprise de la région de Rivière-du-Loup, tenu le 16 mai à l’Hôtel Levesque.
Tous deux se sont montrés à l’aise et volubiles devant le public rassemblé pour l’évènement. Louise Tanguay, originaire de Rivière-Bleue, est arrivée à Rivière-du-Loup à l’âge de 11 ans. Elle est allée étudier au Cégep de Lévis-Lauzon pour devenir programmeur-analyste, mais elle a rapidement déchanté après avoir vu les conditions de travail.
«Pour moi ç’a été un moment de décrochage (…) Quand j’ai vu le cadre de travail des programmeurs-analystes, je ne me voyais pas du tout dans ce milieu-là. J’avais besoin de voir des gens, de parler à du monde. J’aimais le côté stratégique, logistique, mais pas le côté plus fermé». Elle a plutôt pris le chemin de l’administration. Son premier véhicule ? Une Honda Civic 1986, qui a tracé une ligne importante dans sa vie. Elle a été engagée en aout 1986 chez le concessionnaire Honda, alors dirigé par Bobby Dubé et Michel Daris. Elle a ensuite quitté en 1989 pour relever de nouveaux défis au CHRGP, puis à la Caisse populaire Desjardins de Rivière-du-Loup.
Denis Marquis est originaire de Saint-Jean-de-Dieu, et vivait sur une ferme. Il n’était toutefois pas intéressé à en prendre la relève. Toutefois, les apprentissages à la dure qu’il y a faits lui servent encore aujourd’hui. Il a commencé dans le domaine des garages à Saint-Jean-de-Dieu, où il a décroché un poste de commis de pièces et de directeur de service, à l’âge de 19 ans. Il a commencé à travailler comme vendeur à la concession Honda en juin 1986, sur la rue Témiscouata. Il est devenu directeur des ventes en 1989.
Denis Marquis estime que la différence de leurs personnalités est une force, puisque sa conjointe Louise Tanguay s’occupe davantage du volet administratif et de la structure, alors qu’il a de la facilité à gérer le côté marketing et le côté public, toujours en gardant en tête l’importance du côté humain de leur travail. Il n’a pas hésité, sa meilleure partenaire pour diriger la concession, c’était sa conjointe.
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