Des Chambres de commerce du Bas-Saint-Laurent unissent leurs voix pour l’industrie touristique
La semaine dernière la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, annonçait la première phase du calendrier de déconfinement concernant l’industrie touristique québécoise. Cette reprise graduelle des activités est un grand soulagement pour l’ensemble de l’industrie. Toutefois, il reste beaucoup d’incertitudes et des chambres de commerce du Bas-Saint-Laurent unissent leurs voix à celle de l’industrie touristique afin d’interpeller les différents ministères impliqués à faire vite et donner des réponses.
L’industrie touristique a besoin rapidement d’un calendrier clair de déconfinement pour que les entreprises puissent planifier leurs ouvertures, leurs actions et les ressources humaines. L’industrie attend avec impatience les prochaines étapes évoquées par la ministre du Tourisme.
De plus, des mesures financières supplémentaires seront nécessaires. Malgré l’aide financière des deux paliers gouvernementaux, ce ne sera pas suffisant pour pallier l’importante baisse d’achalandage prévue pour la prochaine saison touristique. Rappelons que les entreprises touristiques devront supporter les mêmes coûts fixes d’exploitation, et ce, même s’ils doivent réduire leur capacité d’accueil de 50 % afin de respecter les normes sanitaires mises en place par la santé publique.
Au Bas-Saint-Laurent, le tourisme c’est 850 entreprises, 7 800 emplois, 1 143 000 visiteurs à 85 % québécois et plus de 345 M$ en retombées économiques annuellement. C’est donc près d’un emploi sur 10 qui est relié directement au tourisme et combien d’autres emplois indirects. Au Québec, parmi les 30 159 entreprises liées à l’activité touristique, plus des deux tiers se situent à l’extérieur des régions de Québec et de Montréal et sont majoritairement des petites entreprises (82,4 % ont moins de 20 employés).
Commentaires